Plus qu’une offre reste en lice pour la reprise du quotidien communiste La Marseillaise mis une nouvelle fois en liquidation judiciaire. Elle émane de Maritima Médias, une entreprise de presse  dont l’actionnaire principal est la ville de Martigues. La Provence a renoncé à l’offre concurrente qu’elle comptait déposer.

Dans un communiqué publié mercredi 19 août, le SNJ-CGT apporte son soutien aux salariés de La Marseillaise et se félicite de l’abandon de cette offre, rejetée par ces derniers.

« Alors que de très nombreux territoires n’ont malheureusement plus qu’un seul quotidien régional, le SNJ-CGT veut croire qu’il existe toujours une place pour un titre progressiste tel que La Marseillaise et ainsi éviter que La Provence se retrouve en position de monopole. La volonté de changement exprimée par les Marseillais lors des élections municipales en est un signe. Mais le SNJ-CGT rappelle aussi que La Marseillaise ne peut plus voir son périmètre se rétrécir, après deux redressements judiciaires qui ont eu de lourdes conséquences ces dernières années. Les effectifs se sont effondrés dans des conditions très dures, passant de plus de 200 salariés en 2014 à 50 aujourd’hui. Le journal est passé de quotidien à hebdomadaire dans le Gard et l’Hérault et de nombreuses agences locales ont fermé. Il est impératif que le projet de reprise tienne ses promesses – maintien de l’effectif, de la zone d’édition et de la ligne éditoriale – mais, plus que cela, ouvre la voie à une véritable relance du titre. »

La prochaine audience est programmée le 22 septembre au tribunal de commerce Marseille et une décision attendue début octobre.