Dans le cadre du Centenaire Brassens, Robert Combas réinterprète graphiquement le répertoire du poète chantant. Il apprécie la dimension universelle et poétique de ses chansons ainsi que leur capacité à faire naître l’émotion, inspirer la vitalité ou encore la liberté. Robert Combas partage avec Brassens un même esprit libertaire et un même goût pour le langage fleuri.

L’exposition réunit notamment une sélection d’œuvres peintes pour un premier hommage à Georges Brassens rendu en 1992 à Sète. Le visiteur retrouvera les chansons tableaux de Pauvre Martin, Fernande, Brave Margot, Le Petit Cheval blanc ou encore Auprès de mon arbre, Dans l’eau de la claire fontaine, Les Bancs publics ou Le Gorille, mais découvrira aussi une série de portraits de Brassens peinte en 2021. Associer Sète à un hommage à Brassens est une évidence, car, dans Sète, il y a Georges Brassens et, dans Georges Brassens il y a la poésie, la liberté, l’esprit de contradiction et l’humour décalé :

« À Sète, il y a une manière de parler qui est vraiment particulière, un argot dur, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, et c’est cette manière-là que j’ai retranscrite dans ma peinture » (Robert Combas ). Le Môle de Sète (2000), Le Pont de la gare — qui en cache un autre — (2000) ou encore Le Tuage de lapin (2000), une toile inédite Les voici les voilà les dauphins Sétois (2000), et un tableau de 1984  « Jumelage Sète Marseille » enrichiront le premier ensemble d’œuvres rendant hommage à Brassens.

 

Exposition: Musée Paul Valéry à Sète.

Robert Combas chante Sète et Georges Brassens  jusqu’au 31 décembre.

 

 

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