Coronavirus

Nous remercions l'avocat Arié Alimi, membre de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) de nous avoir accordé la possibilité de publier cette tribune ainsi que le quotidien du droit Dalloz actualité qui l'a fait paraître dans sa rubrique "Le droit en débat".

Annie Ernaux est écrivain. Son oeuvre oscille entre l'autobiographie et la sociologie, l'intime et le collectif. Elle écrit au président de la République, et dénonce une politique qui a conduit le pays dans une situation d'extrême urgence sanitaire.  Dans cette lettre adressée à Emmanuel Macron, elle interroge aussi la rhétorique martiale du Président. Un repère à ne pas perdre de vue.

Je me suis apprêtée comme si j’allais sortir me promener dans la rue, et je suis allée m’installer sur le toit-terrasse. Le confinement va durer beaucoup plus longtemps que prévu. Je compte sur deux mois. Huit semaines, comme des vacances d’été.

Un exemple à Montpellier qui bat en brèche l'idée que les quartiers populaires seraient des lieux où le confinement serait moins bien respecté. Tout au contraire, la solidarité collective apparaît comme un modèle qu'il faudra savoir faire vivre quand nous sortirons de cette épreuve.

La Hongrie va-t-elle devenir un pays autoritaire ? C’est la crainte en tout cas de beaucoup d’ONG et d’associations car ce lundi 30 mars, le Parlement s’apprête à voter une loi qui, au motif de combattre le coronavirus, accorde au gouvernement dirigé par Viktor Orban des pouvoirs sans limite.

"Il faut garder le cap! C'est dans ces moments que, continuer à revendiquer est majeur et porteur".

Dans une tribune publiée ce dimanche par « Le Monde », Ibrahim Thiaw, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, écrit : « Très peu se sont penchées sur les causes profondes de naissance et de propagation de la pandémie. (…) La pandémie actuelle posera la question du contrat social entre nous autres humains. Elle demandera aussi que nous (re)définissions un contrat naturel et social entre l’homme et la nature. »

Pour ne pas rester le doigt sur la couture du pantalon à écouter des discours guerriers et ne pas renoncer à son esprit critique (ou tout simplement à sa capacité de raisonnement), il y a des solutions.

Le président du département d'Indre-et-Loire et trois présidents des départements limitrophes viennent d'écrire au ministre de la santé. Ils sont prêts à mobiliser leur laboratoire vétérinaire pour effectuer 1.000 tests Covid-19 par jour. L'Etat refuse.

Miroir de la société, en première ligne face aux nouveaux défis d'une société malade, les enseignants ont très moyennement goûté aux déclarations de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Ceux qui "ne travaillent pas" lui collent un zéro pointé.