L’accord entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne entrera en vigueur ce 1er janvier, quatre ans après le vote majoritaire des citoyens britanniques en faveur du « Brexit ». Présenté quasiment comme un cadeau de Noël par Boris Johnson et Ursula von der Leyen, cet accord sera effectif avant même que le Parlement européen n’ait pu l’examiner. En effet, la seule instance européenne démocratiquement élue ne pourra se délecter des 1246 pages (!) de cet accord commercial qu’ à partir du 18 janvier. Certes, on peut toujours se dire qu’un accord vaut mieux qu’un « no deal » mais cela pose tout de même quelques questions…Et pas seulement pour les étudiants désireux de bénéficier du programme « Erasmus » dont le Premier ministre britannique avait promis le maintien…avant de changer d’avis. « C’est du vandalisme culturel perpétré par le gouvernement britannique » s’est écriée la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon. 2000 étudiant-e-s écossais-es bénéficiaient de ce programme chaque année. L’Ecosse souhaitait le maintien dans l’Union européenne et il y a tout lieu de penser que la revendication d’indépendance va trouver un nouvel élan après la signature de l’accord entre le Royaume-(dés)Uni et l’Union européenne des 27.