Après la grève très suivie du 13 janvier dans l’Éducation nationale,  38,4 % dans le premier degré et 23,7 % dans le second selon le gouvernement, 75 % de grévistes dans le primaire et 62 % dans le secondaire selon les syndicats qui appellent à « poursuivre la mobilisation » ce jeudi.


 

Pour les syndicats FSU, CGT Educ’action, FO et SUD Education, ainsi que la FCPE, première organisation de parents d’élèves, et les mouvements lycéens FIDL, MNL et La Voix lycéenne, « Les annonces faites par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes ». Jean-Michel Blanquer avait annoncé que 8 000 personnes seront appelées en renfort dans les établissements scolaire, au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il s’agit de contractuels, d’assistants d’éducation et de vacataires administratifs. Le ministre a annoncé la mise à disposition de « 5 millions de masques FFP2 » pour les enseignants de maternelle sur demande.

« Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes », estime le syndicat SNES-FSU. Dans un communiqué, il demande « le report des épreuves de spécialités de mars, l’annulation des évaluations de mi-CP, et la création des postes nécessaires pour assurer les remplacements ».

« Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes. Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires. Il faut répondre aux revendications des AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique », réclament les syndicats.

La grève du 20 janvier, ne sera sans doute pas la dernière. Les syndicats d’enseignants devraient rejoindre la grève du 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, regroupant des salariés du privé et des autres agents du public.