Dans une lettre remise respectivement aux Préfets du Gard et de L’Hérault Les Gilets Jaunes du Pays gangeois, et Les Gilets Jaunes du Vigan interpellent les représentants de l’État à propos des violences policières commises à l’encontre de manifestants pacifiques.


Ils soulignent que le déferlement de violences policières est une entrave au droit fondamental de manifester, rappelant que la manifestation est un événement traditionnel de la vie politique et sociale et l’un des plus importants se déroulant à l’extérieur des enceintes politiques.


 

La Lettre des Gilets Jaunes

Monsieur le Préfet,

Nous, Gilets Jaunes du Pays gangeois et viganais, dénonçons les violences policières

auxquelles nous avons été confrontés à Nîmes et à Montpellier alors que nous manifestions pacifiquement.

Notre non-violence a été gratifiée de très nombreux tirs de lacrymogènes. Nous, personnes de tous âges, qui manifestons pacifiquement, estimons être victimes d’une répression injuste et illégitime. Nous avons constaté des provocations policières qui n’ont pour effet qu’attiser la colère chez des personnes raisonnables et calmes. Ce déferlement de violences policières est inacceptable.

Nous vous demandons instamment de reprendre fermement les auteurs de ces provocations. Monsieur le préfet, dans le cadre de votre mission, vous devez vous opposer à des ordres illégaux de votre hiérarchie réprimant le droit de manifester.

Nous, citoyen(ne)s républicain(e)s venu(e)s exercer notre droit à manifester continueront à l’exercer autant que nécessaire. Nous voulons pouvoir compter sur les forces de l’ordre qui devraient nous assurer la tranquillité publique et non pour qu’elles nous agressent.

Les Gilets Jaunes du Pays gangeois

Les Gilets Jaunes du Vigan


Photo dr. Des policiers à Nîmes lors de la manifestation des Gilets jaunes le 12 janvier.