jeudi 28 mars 2024
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Violences policières : nouvelle mobilisation aujourd’hui

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Une manifestante à Toulouse le 10 juin. Photo DR

De nouvelles manifestations sont organisées samedi 13 juin à Paris et dans toute la France contre le racisme et les violences policières, sur fond de colère des forces de l’ordre, qui se disent « jetées en pâture » par le ministre de l’intérieur.

A Paris le départ  du défilé est attendu à 14 h 30 place de la République à l’appel du comité Adama Traoré. D’autres défilés sont attendus, notamment à Marseille, au départ du Vieux-Port, à Lyon place Bellecour, à Montpellier place de la Comédie, à Nantes place du Bouffay, et à Saint-Nazaire, à Bordeaux place de la Bourse (avec des « gilets jaunes »), ainsi qu’à Strasbourg dimanche. Dans la ville rose, au nom de l’état d’urgence, le préfet de Haute-Garonne, Etienne Guyot, a pris un nouvel arrêté interdisant toute manifestation ou tout rassemblement de plus de dix personnes, samedi 13 juin 2020, à Toulouse1.

« Nous appelons toutes les villes de France à venir manifester avec nous pour exiger vérité et justice pour Adama et toutes les victimes de la police ou de la gendarmerie », scande le Comité Adama Traoré, qui a réussi à mobiliser 20 000 personnes le 2 juin devant le palais de justice de Paris, selon la préfecture de police. Depuis, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer les violences policières et le racisme en France.

Notes:

  1. Depuis plusieurs semaines, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ainsi que la présidente de la Région, Carole Delga, poussent pour interdire les manifestations du samedi. Face à ces prises de position et en réponse à la décision préfectorale, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la fondation Copernic et le Syndicat des Avocats de France (SAF) ont tenu à rappeler que « la liberté de manifestation constitue l’un des éléments fondamentaux de la liberté d’expression sans laquelle il n’existe pas de société démocratique ». Dans le communiqué, daté du jeudi 11 juin 2020, on peut lire : Les trois organisations regrettent vivement que des responsables politiques puissent ainsi fouler aux pieds une liberté fondamentale pour des motifs électoralistes et aggraver encore considérablement les risques de tensions sociales et les appellent à un sursaut républicain.