lundi 29 avril 2024
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Le « Qatargate » déstabilise les institutions européennes

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Eva Kaili auditionnée sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar.

La présidente du Parlement européen a promis la mise en place de nouvelles règles éthiques après la découverte d’une affaire de corruption impliquant l’une de ses vice-présidentes. De nouvelles perquisitions ont eu lieu à Bruxelles en début de semaine.


 

L’Assemblée législative communautaire vit au rythme du « Qatargate », qui voit certains de ses membres soupçonnés d’avoir défendu les intérêts du Qatar en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes. Lundi 12 décembre, la police belge a mis sous scellé trois bureaux, celui de la vice-présidente de l’institution, Eva Kaili, et ceux des élus Marc Tarabella et Marie Arena, qui ont prétendu qu’il s’agissait des bureaux de leur assistant.

Au total, le juge d’instruction Michel Claise a mené une vingtaine d’opérations au cours desquelles six personnes ont été interpellées, dont quatre ont été écrouées. Eva Kaili, son compagnon, l’assistant parlementaire Francesco Giorgi, l’ex-député Pier Antonio Panzeri et Niccolo Figa-Talamanca, dirigeant de l’ONG No Peace Without Justice comparaîtront le 14 décembre devant un tribunal bruxellois qui doit statuer sur leur maintien en détention.

Au sein de l’UE, des instruments de lutte contre les flux d’argent sale existent, mais les enquêtes visent surtout l’argent du crime plus que celui de la corruption, qui reste difficile à prouver.