Sans action politique d’ampleur les pénuries vont s’aggraver, prévient un rapport du World Resources Institute (WRI).
Environ 4 milliards de personnes — près de la moitié de la population mondiale — affrontent un stress hydrique « élevé » au moins pendant un mois par an. Selon l’analyse du WRI1 et d’Aqueduct2, qui ont examiné des séries de données de 1979 à 2019, la part de la population concernée pourrait s’élever à près de 60 % dès 2050. Un stress « élevé » signifie qu’au moins 60 % des ressources en eau disponibles sont consommées, entraînant des concurrences locales entre les différents usagers. Les pénuries sont appelées à s’aggraver sans une sérieuse politique d’anticipation.