2019 est une année d’anniversaire pour La Cimade et Migrant’scène : La Cimade fête ses 80 ans, et le festival Migrant’scène ses 10 ans au niveau national. À cette occasion, l’édition 2019 du festival Migrant’scène porte sur le thème des Résistance(s).
 
Avec cette 10e édition du festival Migrant’scène, La Cimade*, association de solidarité active avec les personnes exilées, entend donner la part belle aux multiples formes de résistances qui s’opposent au regain de haine et de discriminations à l’encontre des personnes étrangères en France, en Europe et au-delà. Un regain de haine concrétisé par la montée des mouvements xénophobes et d’extrême droite, et nourri par des politiques migratoires dites pragmatiques, alors qu’elles sont aussi absurdes qu’inhumaines.
 
La diversité des évènements proposés dans plus d’une centaine de villes en France métropolitaine et Outre-mer – concerts, spectacles vivants, projections, repas partagés, conférences, jeux – permet de satisfaire tous les goûts et de rassembler un large public. Ces rendez-vous sont aussi l’occasion de rencontrer bénévoles et salarié∙e∙s de La Cimade.
 
 
 

Programme Migrant’scène en Occitanie

Migrant’scène en PACA

 
* La Cimade
Association de solidarité active depuis 1939, La Cimade agit pour les droits et la dignité des personnes réfugiées et migrantes grâce à un mouvement de 2 600 bénévoles engagé·e·s dans 90 groupes locaux et 125 salarié·e·s. Présente en métropole et en Outre-mer, La Cimade a accompagné et défendu plus
de 110 000 personnes étrangères en 2018, et intervient en centre de rétention et en prison. Elle héberge chaque année plus de 200 personnes exilées dans ses centres de Béziers et Massy. La Cimade mène des actions de plaidoyer, d’information et de sensibilisation, notamment lors de son festival Migrant’Scène, sur les enjeux migratoires. Elle mène des projets et des campagnes avec plus de 65 partenaires en France, en Europe et à l’international.
www.lacimade.org
 
Photo de Fabrice Spica  Dans le cadre de l’exposition Migrations en Je.
Ce travail est le fruit d’une rencontre entre le photographe Fabrice Spica et des personnes exilées en attente d’une réponse à leur demande d’asile. Au gré d’une déambulation dans la ville de Nîmes, Fabrice Spica a recueilli les mots qu’ils et elles mettent sur leurs maux et leurs espoirs.
Ces portraits tout en pudeur, invitent à se poser la question : et si c’était moi ? Et si c’était moi, saurais-je résister à la nostalgie du pays qui m’a vu naître et grandir ? Saurais-je résister à l’angoisse qui me tenaille d’être renvoyé∙e dans ce même pays qui aujourd’hui me veut du mal ? Aurais-je cette même volonté de m’adapter à une nouvelle terre, en me tournant résolument vers l’avenir.