dimanche 28 avril 2024
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Lydie Parisse

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« Les personnages de la pensée » Retour en Novarinie

Pour Novarina, passer des coulisses à la scène revient à traverser une mort symbolique, au sein d’un théâtre qui se veut « liturgique », au sens où il propose des gestes rituels, mais jamais solennels.

Derniers jours de l’exposition Devoille – Parisse à Sète

Lydie Parisse avait depuis longtemps envie de proposer une exposition des travaux de Régis Devoille, dont elle connaît le travail depuis plusieurs décennies. Régis Devoille, malgré son handicap, peint avec acharnement, et son travail reflète des périodes bien marquées dont nous vous présentons quelques séries.

« La passion de l’obéissance » de Lydie Parisse

Publier le texte d'une spectatrice participe de la volonté d'altermidi de faire intervenir des acteurs culturels venant de différents horizons et ayant donc des appréhensions différents du phénomène théâtral. Sachant également que la question de la perception d'une pièce par les spectateurs concerne et intéresse les praticiens du théâtre.

Quand la morte parle, faut bien l’écouter

Entendu à Sète, en lecture sur les planches du théâtre de poche, le texte L'Opposante de la presqu’île de Lydie Parisse soufflait comme un murmure provenant des marges de l'histoire. Devenu roman, ce récit d'une vie marquée par la guerre nous fait pénétrer dans un espace métaphorique. L'écriture tricotée au chuchotement, file comme un lent travelling poétique à travers les zones d'ombres et de lumière de l'histoire intime d'une femme.

Lydie ouvre sa chambre #7 – La Grande Sortie.

Dans ma chambre, le dernier jour du Grand Confinement, un escargot est apparu sur la vitre du battant gauche de la fenêtre. Vers cinq heures, quand nous sommes sortis juste après la pluie dans le paysage détrempé, tu m’as dit, le ciel est devenu fou.

Lydie ouvre sa chambre #6 – Tripalium.

C'est la fête du « tripalium », cet instrument de torture moyenâgeux à trois pals auquel nous sommes si attachés. Ce « tripalium », qui est la mesure de notre vie, qui nous fait tant souffrir alors qu’il pourrait nous transformer en creators, faire en sorte que notre liberté ne soit pas une liberté vide.

Lydie ouvre sa chambre #4 – Une porte à soi

Dans un silence assourdissant, une formation en V de seize oiseaux s’avance d’est en ouest dans le ciel gris plombé avant de se dissoudre, les oiseaux se laissent glisser dans l’air, volupté, ils ne volent pas, ils dansent. On dirait de petites mouettes, mais des mouettes qui se taisent, je n’ai jamais vu ça, sauf dans les grandes marées, assez violentes pour étouffer leurs cris.

Lydie ouvre sa chambre #3 – Joie d’animal

Dans ma chambre, pour la première fois depuis Le Grand Confinement, un oiseau est tombé du toit ce matin, j’ai regardé en bas, rien, la mésange a rejoint l’arbre de Judée couvert de fleurs roses depuis deux jours, elle convole avec une autre mésange, sans doute un couple qui niche dans la toiture. Hier tu m’as dit, as-tu remarqué que l’arbre de Judée vient de fleurir ? Je n’avais rien vu.

Lydie Parisse ouvre sa chambre #2 – Le lointain proche

Lydie Parisse confinée signe un second texte de sa chambre. Comme une bouffée d'air circulant de l'intérieur vers l'extérieur ou dans l'autre sens. Les mots de l'écrivaine nous hissent à la hauteur où l'on peut voir et sentir quelque chose de ce monde.

Lydie Parisse ouvre sa chambre #1 – Le Grand Confinement

Dans ma chambre, pour la première fois, depuis Le Grand Confinement, je me dis que nous voici tous mis à la retraite en pleine crise contre la réforme des retraites, nous voici astreints à un rythme de retraités, à un horaire sans horaires. Retraités, en attente d’être couronnés. Mais contrairement à la peste, contrairement à Tchernobyl, à Fukushima, on nous dit qu’on peut échapper à ce virus en forme de couronne (...) Dans ma chambre, ma solitude est peuplée des voix des vivants et des morts. 

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