samedi 4 mai 2024
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Archive de la catégorie :

Arts littéraires

Lydie ouvre sa chambre #5 – Mur du temps.

Plus tard il faudrait expliquer qu’on ne nous avait pas enfermés pour mourir, mais pour vivre. Seulement voilà, au début on avait laissé planer...

Lydie ouvre sa chambre #4 – Une porte à soi

Dans un silence assourdissant, une formation en V de seize oiseaux s’avance d’est en ouest dans le ciel gris plombé avant de se dissoudre, les oiseaux se laissent glisser dans l’air, volupté, ils ne volent pas, ils dansent. On dirait de petites mouettes, mais des mouettes qui se taisent, je n’ai jamais vu ça, sauf dans les grandes marées, assez violentes pour étouffer leurs cris.

Lydie ouvre sa chambre #3.5 – Désir et besoin

Et je me dis : Leurs ventres avaient-ils besoin d’être si pleins pour créer tant de vide ? La peur de manquer s’est ajoutée aux peurs que nous avions déjà. Elle s’est ajoutée aux peurs légitimes, aux peurs pour notre survie. Elle a été créée de toutes pièces par le Grand Confinement.

Lydie ouvre sa chambre #3 – Joie d’animal

Dans ma chambre, pour la première fois depuis Le Grand Confinement, un oiseau est tombé du toit ce matin, j’ai regardé en bas, rien, la mésange a rejoint l’arbre de Judée couvert de fleurs roses depuis deux jours, elle convole avec une autre mésange, sans doute un couple qui niche dans la toiture. Hier tu m’as dit, as-tu remarqué que l’arbre de Judée vient de fleurir ? Je n’avais rien vu.

Lydie Parisse ouvre sa chambre #2 – Le lointain proche

Lydie Parisse confinée signe un second texte de sa chambre. Comme une bouffée d'air circulant de l'intérieur vers l'extérieur ou dans l'autre sens. Les mots de l'écrivaine nous hissent à la hauteur où l'on peut voir et sentir quelque chose de ce monde.

Lydie Parisse ouvre sa chambre #1 – Le Grand Confinement

Dans ma chambre, pour la première fois, depuis Le Grand Confinement, je me dis que nous voici tous mis à la retraite en pleine crise contre la réforme des retraites, nous voici astreints à un rythme de retraités, à un horaire sans horaires. Retraités, en attente d’être couronnés. Mais contrairement à la peste, contrairement à Tchernobyl, à Fukushima, on nous dit qu’on peut échapper à ce virus en forme de couronne (...) Dans ma chambre, ma solitude est peuplée des voix des vivants et des morts. 

L’écrivain Annie Ernaux adresse une lettre ouverte au président

Annie Ernaux est écrivain. Son oeuvre oscille entre l'autobiographie et la sociologie, l'intime et le collectif. Elle écrit au président de la République, et dénonce une politique qui a conduit le pays dans une situation d'extrême urgence sanitaire.  Dans cette lettre adressée à Emmanuel Macron, elle interroge aussi la rhétorique martiale du Président. Un repère à ne pas perdre de vue.

Le parfum d’Irak, prix Albert-Londres du livre 2019

Les personnages dessinées de Léonard Cohen s'invitent. Ils apparaissent calmes dans des échappées de lumières contrastées. On salue l'approche singulière du roman graphique de Feurat Alani autant que son travail de journaliste. En octobre dernier, il a été récompensé par le prix Albert-Londres du livre 2019. 

Portrait d’une femme en jaune

"Cette vie, elle ne l'avait pas voulue. Et au fond, ça n'avait pas tellement d'importance. Chez elle, tout le monde ou presque faisait son chemin comme ça, de la maternelle au BAC, un job, le mariage, deux mômes, les vacances, l'Auchan le samedi, le dimanche dans la belle famille..." Une courte nouvelle de Nicolas Mathieu que nous remercions.

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