Présente durant toute la durée du festival au centre du Corum, comme une évidence dans ce paysage méditerranéen, SOS Méditerranée entend propager auprès du large public son témoignage.


 

L’association européenne de sauvetage en mer créée en 2015 œuvre depuis 2016 au sauvetage en mer des milliers de candidats à la paix et la tranquillité partis sur des zodiacs affrétés par des passeurs plus regardants des sommes mirobolantes requises pour traverser que par la sécurité du “voyage” proposé. Gilets de sauvetage bidons, nombres de places sur les bateaux de fortune multipliés jusqu’à ne plus pouvoir se mouvoir, beaucoup d’entre eux, hommes, femmes et enfants, n’arrivent pas à destination, emportés par les eaux noires de la Méditerranée centrale, la plus meurtrières des routes migratoires au monde. Nos fonds marins sont ainsi chargés des corps des 25 000 morts en mer dénombrés depuis 2012 et le chaos en Libye.

Entre maltraitances, esclavagisme, demande de rançons aux familles des migrants en Libye, et l’Europe dont les frontières sont désormais mieux gardées que le coffre-fort de la Banque Centrale, les associations de sauvetage restent les dernières fenêtres d’espoir et d’humanité pour ces migrants aux parcours du combattant meurtriers. Ainsi chez SOS Méditerranée, ils sont près de 120 marins-sauveteurs, issus de 17 nationalités différentes, à œuvrer sur le bateau Ocean Viking aux sauvetages en mer pour amener les survivants vers des ports sûrs où leurs droits seront respectés. Loin d’une posture militante, l’association préfère revêtir une approche légaliste afin de faire respecter le Droit, en collaboration avec le Mouvement International de la Croix Rouge et du Croissant Rouge de reconnaissance mondiale. En plus de sa présence sur toute la durée du festival, SOS Méditerranée sera présente lors de la projection Tirailleurs de Mathieu Vadepied, lundi 24 à 19h à l’Opéra Berlioz.

Pour en savoir plus sur SOS Méditerranée : https://sosmediterranee.fr/

 

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Rédactrice passionnée de culture. De la gastronomie, qu'elle exerce au travers de son deuxième métier de cheffe et qu'elle traitera à l'écrit dans les pages du Figaro (ponctuellement) ainsi que sur son blog de critique, la Tambouille d'Alice, aux arts sonores et visuels, jusqu'au théâtre sur lequel la rédactrice sans carte de presse a écrit nombre de critiques dans le cadre du Festival d'Avignon durant quelques années de piges au Dauphiné Libéré. Curieuse des parcours et modes de vie de tous les êtres vivants, inquiète des inexorables défis climatiques et sociaux, soucieuse d'en relayer des solutions citoyennes.