Le message est clair sans équivoque : il y a urgence pour le climat, pour la terre et en l’occurrence pour toutes ses espèces dont l’être humain.

Dans un communiqué, la Ligue des Droits de l’Homme également partenaire,  alarme :  » Les rapports du GIEC et de l’IPBES sont clairs. Nous sommes dans une crise écologique majeure : dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles… Tout indique que nos modèles sociaux-économiques sont à l’origine de la 6ème extinction de masse. Pour éviter des catastrophes écologiques et sociales, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer drastiquement et rapidement « .

Insuffisance des actions

Grève générale pour le climat 2
Photo dr

Et de poursuivre: « Pourtant, face à cette urgence, nous constatons l’insuffisance des actions entreprises par nos dirigeants politiques et économiques. Depuis maintenant plusieurs mois, la jeunesse, consciente des dangers qu’elle encourt pour son avenir, se mobilise massivement partout dans le monde : Youth For Climate, et Fridays For Future à l’international, sont devenus le symbole du passage à l’action d’une génération déjà pleinement consciente des changements à effectuer dans notre modèle sociétal ».
Le 15 mars dernier ce sont 200 000 jeunes en France et 1,8 million dans le monde qui marchaient dans les rues pour défendre ces revendications. Le lendemain, 350 000 personnes se sont à nouveau mobilisées pour la Marche du Siècle en plus des 2 millions de soutiens exprimés par les citoyens. Ce n’était qu’un début. Le vendredi 24 mai, de nombreux collectifs, associations, ONG, partis et syndicats se joignent à eux pour une deuxième journée de grève internationale.

Pour la LDH: « Cet appel à la grève est intergénérationnel et dépasse toute frontière : collégien-ne-s,lycéen-ne-s, étudiant-e-s, travailleur-euse-s, chômeur-euse-s, entrepreneur-euse-s, retraité-e-s et parents doivent lutter ensemble pour préserver leur droit à un futur vivable. Nous demandons que nos dirigeants prennent des mesures concrètes et à la hauteur des enjeux. Ces mesures doivent être compatibles avec une limitation du réchauffement climatique en-dessous de la barre des +1,5°C. A deux jours des élections européennes, nous voulons aussi adresser un message : nous ne pouvons plus nous permettre de délaisser l’écologie, elle doit être au cœur de toute décision. À cette occasion, les jeunes de Francfort, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg s’uniront pour faire entendre leur voix devant les grandes institutions européennes. Le monde entier va se mobiliser pour montrer sa détermination à construire un avenir possible. Nous n’avons plus assez de temps pour nous satisfaire des petits pas, des promesses non actées et des combats séparés. Il est maintenant nécessaire de faire front commun pour obtenir des mesures à la hauteur des enjeux actuels et futurs ».

L’ensemble du territoire est concerné par cette manifestation.

A Aix-en-Provence, la marche commencera vendredi 24 mai à 9h à la Rotonde pour les plus motivés, puis à 14h (toujours à la Rotonde) pour se terminer par un sitting à la Rotonde de 16 à 18h.

A Marseille, un village associatif sera ouvert sur le Vieux-Port. L’après-midi, un concert, des prises de paroles et une manifestation en cortège sont organisés. Une « grande Marche pour le Climat » est également prévue samedi 25 mai, à l’appel d’une vingtaine d’associations.

A Nîmes, la marche débutera à la Maison Carrée à 14h30 jusqu’au parvis des Arènes.

 

Parmi les très nombreux signataires, on trouve 350.org, Action non violente Cop21 (ANVCOP21), Alternatiba, Amis de la terre, Association des étudiants en médecine d’Angers (ADEMA), CCFD-Terre Solidaire, CEMEA, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Citoyen.ne.s pour le Climat (CPLC), Citoyens Lobbyistes d’Intérêts Communs (CLIC), CliMates, Cnajep, Collectif des Associations Citoyennes, Coopérative Politique Ecologie Sociale, Coopérative EELV, Décroissance 2019, Désobéissance Écolo Paris, Écocampus ENS, Éco’llectif, Ecologie au Quotidien Rhône Alpes, Enseignants pour la planète, Etudiants et Développement, Fédération des associations générales étudiantes, Unis pour le climat, United4Earth, Workers For Future France, Youth For Climate France, ZEA et tant d’autres encore.

H.B
Journaliste de terrain, formée en linguiste, j'ai également étudié l'analyse du travail et l'économie sociale et solidaire. J'ai collaboré à différentes rédactions, recherches universitaires et travaillé dans divers domaines dont l'enseignement FLE. Ces multiples chemins ailleurs et ici, me donnent le goût de l'observation et me font aimer le monde, le langage des fleurs et ces mots d'André Chedid : «Cet apprentissage, cette humanité à laquelle on croit toujours».