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Lettre ouverte :

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Maryse Joissains dans la tourmente du 28 mai 2019…

Alors qu’elle vante sa gestion « louée par la France entière » à Aix-en-Provence, ville qui serait classée selon elle, à la 20ème place des mieux gérées de France, la maire Maryse Joissains Massini (LR) avait été jugée en appel, mercredi 13 mars dernier pour détournement et prise illégale d’intérêts.

A l’issue de la longue audience qui a eu lieu au tribunal de Montpellier, elle n’avait cependant pas convaincu l’avocat général qui a requis sa condamnation à un an de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité.

Sur les mêmes traces que son mari Alain Joissains, maire de la ville de 1978 à 1983 avant d’être condamné en 1986 en appel pour recel d’abus de biens sociaux, l’édile aixoise de fait, présidente de la Communauté d’agglomération du pays d’Aix (CPA) en 2001, lequel est devenu un conseil de territoire depuis la Métropole, pense qu’on  » perd la tête en la comparant à Mr Cahuzac « .

Un procès durant lequel la maire avait dû s’expliquer sur la promotion jugée indue de son chauffeur, Omar Achouri, et sur l’embauche à la CPA d’une collaboratrice Sylvie Roche chargée de la protection animale là où ce domaine ne relevait pas des compétences de la collectivité.

D’une part, l’avocat général avait relevé « l’irrégularité et le clientélisme d’une politique de petits services » de Maryse Joissains-Masini concernant la promotion de son chauffeur qui fût propulsé « chef » alors qu’il était à la 43e place selon la grille de l’ordre du mérite. Une « promotion » qui avait d’ailleurs été rapidement annulée par le Conseil d’Etat estimant que l’élue avait « commis une erreur manifeste d’appréciation de la valeur et de l’expérience professionnelle ».

D’autre part, pour l’avocat général :  » l’emploi de Mme Roche est injustifié car il fait double emploi avec les compétences municipales. Cet emploi est donc en partie fictif et n’a pas de consistance ».

L’arrêt a été mis en délibéré au 28 mai. Mais à 76 ans, la mairesse d’Aix risque fort d’être suspendue rapidement de ses fonctions. Sa fille sénatrice UDI-UC, Sophie Joissains, est déjà pressentie « sur la liste » des municipales en 2020.