mardi 30 avril 2024
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Qui est l’autorité?

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Un mois et demi. C’est le temps qu’il a fallu aux habitants pour avoir un interlocuteur, et pour dénouer l’imbroglio: qui est responsable?

Baladés par la société délégataire, TCRA, naturellement leur premier recours, vers le Grand Avignon, voire la municipalité, il a d’abord fallu aux habitants et à leurs soutiens, entendre plusieurs versions. Sur la décision de supprimer la ligne, l’exploitant affirme qu’il ne fait qu’exécuter les demandes du Grand Avignon, on parle aussi de travaux qui reportent la décision d’une ligne, travaux qui comprennent les réseaux d’eau et un projet de requalification de la rue qui en exclurait les bus. Le Grand Avignon argue aussi de ces travaux, et donnera plusieurs sons de cloche: la rentabilité de la ligne et la contractualisation à kilomètres constants qui ne permettrait pas d’ajouter une ligne. Sur une solution à leur demande, ils se sont d’abord entendu répondre que les arrêts de tram et d’autres lignes n’étaient pas si loin, mais aussi qu’il n’y avait pas de solution.

Il aura fallu, lors d’une réunion publique avec des militants de gauche et de la CNL, que les habitants décident d’une manifestation sur la voie publique sur les lieux même du crime, menacent de se rendre à la séance publique du conseil communautaire pour faire entendre leur colère, pour être enfin reçus par des représentants de la ville, de l’agglo, et de TCRA. Il leur aura fallu négocier, avec le soutien d’un élu Front de gauche, afin d’obtenir une solution qui n,’est que provisoire.

Les choses auraient pu aller vite, si on avait consulté les habitants, si on les avait dans le même temps informé des projets. C’est désormais une de leur exigence. Si l’avenue doit être requalifiée, ils ont fait savoir qu’ils auront leur mot à dire, et qu’il leur faudra être desservis par les bus.

Ce conflit aura montré la confusion qui règne autour des responsabilités des collectivités locales, ville et agglo, mais aussi des sociétés délégataires de service public. Comme pour l’eau, c’est une société privée (transdev) qui exploite le réseau urbain du Grand Avignon. Les contrat de délégation s’achève d’ailleurs en mars 2020. Peut être l’occasion de porter plus haut l’exigence d’un service public pour tous.

C.C

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Passionné depuis l’âge de 7 ans, de photo, prise de vue et tirage, c’est à la fin d’études de technicien agricole que j’entre en contact avec la presse, en devenant tireur noir et blanc à l’agence avignonnaise de la marseillaise. Lors d’un service national civil pour les foyers ruraux, au sein de l’association socio-culturelle des élèves, c’est avec deux d’entre eux que nous fondons un journal du lycée qui durera 3 ans et presque 20 numéros. Aprés 20 ans à la Marseillaise comme journaliste local, et toujours passionné de photo, notamment de procédés anciens, j’ai rejoint après notre licenciement, le groupe fondateur de l’association et suis un des rédacteurs d’Altermidi, toujours vu d’Avignon et alentours.