lundi 13 mai 2024
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Accueil Arts Cinéma <span style='color:#f9b233;'>Critique amateur Cinemed altermidi :</span></br> « No Place for You in Our Town » Ni sous terre ni dans notre ville

Critique amateur Cinemed altermidi :
« No Place for You in Our Town » Ni sous terre ni dans notre ville

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<span style='color:#f9b233;'>Critique amateur Cinemed altermidi :</span></br> « No Place for You in Our Town » Ni sous terre ni dans notre ville

Compétition Documentaires. CINEMED 2022. No Place for You in Our Town1 de Nikolay Stefanov.

 


Au Cinemed, en manque d’iode, je prends un documentaire et au lit. Avant de rencontrer les hooligans de Bulgarie, j’ai prévu d’ingurgiter une douzaine d’huîtres et un litre de vodka et peut-être un Pitbull au petit déjeuner.
Je revêtirai mes tatouages de diables à cornes, mon habit de méchant.


 

Nous partons pour la Bulgarie à la rencontre des hooligans en colère de Pernik. Quant à comprendre pourquoi choisir d’aller voir des hooligans bulgares en colère…
J’avais pris un thé avant la séance. La dame en rouge qui fait l’affiche était là, et je sais qui elle est. Je vous donne un indice. Le mariage de Rosa de la réalisatrice Iciar Bollain.
Dehors un ciel changeant est devenu laiteux. Il ne reste plus qu’une dizaine de brassée pour atteindre la rive du cinéma documentaire.
Ce cinéma-là ne porte pas de masque, il regarde le monde tel qu’il est, le temps tel qu’il se déroule.

Ce cinéma ne porte pas de masque, personne n’est dupé. Ici on ne joue plus vraiment ; ici le père conseillant son fils dit : « Mon fils… tu es intelligent, alors défonce-le. »
Nous avons rendez-vous avec une famille et ses proches hooligans pour partager intimement des épisodes de violence exutoire. Une violence sociétale historique résidente et résiliente. Le monstre qui sort de l’ombre émergeant des abysses est un peu de nous. Depuis les temps anciens, les âmes désœuvrées qui luttent sans fin dans les abysses.
Ici, c’est l’exacerbation rancunière et provocatrice, l’usage excessif d’alcool, de clopes et de langage débile.
L’immersion dans ce groupe est maîtrisée, fluidifiée subtilement par un travail du montage qui réussit à saisir dans le ridicule absurde des situations, à souligner la profonde et simple humanité des protagonistes. Ce qui ne les rend pas sympa’ mais pourra peut-être provoquer une vapeur d’empathie.
Si ce témoignage vous touche il ne faudra pas que vous vous sentiez coupable ou gênés.
On ne parle pas du Ku Klux Klan, des black blocs avides, voraces ou des fanatiques illuminés.
Personne ne sera dupe. Les sujets de ce documentaire ne sont que les marqueurs d’une société humaine en perte de repères et sombrement égarée.
« Si tu as foi en ta force tu pourras trouver le bonheur », disait mon ami apache.

Bienvenu Reinaudo, dit Benvenute nus

No Place for you in our town, vendredi 28 octobre à 19h, salle Einstein Corum.

…..

Aujourd’hui c’est mercredi au Cinemed. c’est aussi le cinéma des enfants et de ceux qui le restent.
Je vous emmène voir le film d’animation de David Alaux, Pattie et la colère de Poséidon. Nous partirons sur les traces de héros antiques en pays de légendes avec des animaux qui parlent.

En avant-première et en présence du réalisateur, mercredi 26 octobre à 18 h, Corum Opéra Berlioz.

Notes:

  1. Documentaire réalisé par Nikolay Stefanov, Bulgarie, 2022, 1h21.
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