Les indicateurs d’état de la ressource en eau dans le département de l’Hérault commencent à présenter des signes de tension. L’année hydrologique en cours (septembre 2021 à juin 2022) reste globalement déficitaire, de l’ordre de 30 à 40 % sur notre territoire, déficit que l’épisode pluvieux de mars n’a pas résorbé.


Les cours d’eau montrent les caractéristiques d’une période de sécheresse

Le mois de mai a été particulièrement chaud et très disetteux en pluie avec seulement 20 % des précipitations normalement attendues à cette période de l’année. Les prévisions météorologiques n’annoncent pas d’inversion de la tendance à court terme. Les réserves d’eaux souterraines présentent des niveaux normaux à bas pour la période et 90 % des niveaux des nappes sont en baisse. Les niveaux piézométriques de la nappe astienne ont, quant à eux, franchi les niveaux de vigilance sur le littoral et flirtent avec les seuils d’alerte. Les débits des cours d’eau ont fortement décru au mois de mai et ont atteint des niveaux caractéristiques d’une année sèche pour la période. Les sols sont secs et les besoins de prélèvements agricoles, mais aussi touristiques, vont augmenter. En conséquence, l’ensemble du département de l’Hérault a été placé en vigilance suite au comité sécheresse du 9 juin 2022. C’est le cas également des ressources superficielles de l’Orb-Libron et de l’Hérault. Si aucune restriction n’est enclenchée à ce stade, une gestion économe de l’eau est vivement conseillée. Suite au comité de sécheresse du 24 juin, la vigilance est maintenue sur l’ensemble du département.