lundi 20 mai 2024
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Un article du Monde sur la vallée du Vigan en quête d’un nouveau modèle économique

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Couturière de l’usine L’Arsoie, les bas sont tissés à plat puis cousus maille à maille à Sumène, dans le Gard.Photo

Longtemps considérée comme une place forte de l’industrie textile, la commune du Vigan dans le Gard peine à attirer entreprises et salariés.

Qui, ici, n’a pas grandi avec le récit de ses aïeux travaillant dans les filatures dont l’architecture habille encore les paysages ? Qui ne connaît pas un ex-salarié de « la Well » comme on dit dans la région ? Longtemps, Le Vigan n’a respiré que grâce à ces ateliers où est notamment produit l’Elastivoile, le collant le plus populaire dans le pays donc, « et 100 % made in France », souligne le directeur de l’usine, Leonello Giorgi. Mais cette réussite locale ne parvient plus à masquer une autre réalité. Depuis près de trente ans, même si quelques exemples maintiennent la tradition (le fabricant de collants haut de gamme L’Arsoie, qui emploie près de trente salariés), habitants comme élus dressent un amer constat. La locomotive s’est bien essoufflée. Les plans sociaux qui se sont succédé chez Well (1998, 2004, 2006) sont dans tous les esprits. D’ailleurs, au Vigan, on ne parle de « la Well » qu’au passé : des 1 200 employés, il n’en reste que 145. Même si la marque, propriété du groupe italien CSP International Fashion Group, reste le premier employeur de la ville, selon le directeur, la vallée doit digérer plusieurs décennies sombres et s’inventer un nouvel avenir économique.

Régis Bayle (socialiste), à la tête de la communauté de communes du pays viganais, veut croire en des jours meilleurs. « On doit changer notre image. Il faut combattre le discours décliniste qui consiste à répéter que Le Vigan est mort. Et attirer de nouvelles entreprises. C’est notre priorité. »

Lire l’article du Monde : Territoire enclavé des Cévennes, la vallée du Vigan en quête d’un nouveau modèle économique