Le policier qui a tué le soir de l’élection présidentielle deux hommes soupçonnés d’avoir forcé un contrôle près du Pont-Neuf à Paris, en tirant sur leur voiture, a été mis en examen mercredi 27 avril pour « homicide volontaire » concernant le conducteur, a indiqué une source judiciaire. Selon la même source, cet agent de 24 ans a été mis en examen pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner » s’agissant du passager avant, et pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » envers le passager arrière. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Le syndicat de police Alliance a aussitôt contesté ce qu’il a appelé une « décision inadmissible ». L’organisation concurrente Unité SGP Police a, elle, dit « prendre acte » de la décision sans « prendre des positions pouvant porter préjudice » au policier mis en examen.
Le gardien de la paix, interrogé par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) est membre d’un groupe d’appui de nuit au sein de la Compagnie de sécurisation de la cité (CSC). Il était équipé d’un fusil d’assaut1 HK G36.