Auditionné par les sénateurs à l’occasion d’une commission d’enquête sur la concentration dans les médias, l’homme d’affaires breton s’est efforcé de minimiser la place qu’occupe son groupe dans le secteur.


 

Audition de Vincent Bolloré par la commission d’enquête du Sénat.

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Vincent Bolloré est le simple conseiller d’un très modeste groupe à l’échelle des géants américains et asiatiques. Il n’a quasiment aucun pouvoir, si ce n’est celui de donner son avis, commentent avec ironie les journalistes et dans le journal Le Monde.

« Sa chaîne CNews, qui a placé Éric Zemmour sur la rampe de lancement à l’élection présidentielle, n’est absolument pas une chaîne d’opinion. »

Les sénateurs, qui ont ouvert une commission d’enquête sur la concentration des médias le 24 novembre 2021, ont offert, mercredi 19 janvier, un boulevard au premier actionnaire de Vivendi qui a pu, sans grande contradiction, développer cette étonnante rhétorique.

« Je réponds à titre individuel, je n’ai aucun titre », a ainsi commencé par assurer l’industriel breton, tel un promeneur entré au Sénat par courtoisie, ou parce que la lumière était allumée. Après avoir prêté serment, le patron du groupe de presse (Prisma, et bientôt Le JDD et Paris Match, du groupe Lagardère), de radio (Europe 1, également chez Lagardère), de télévision (Canal +), de cinéma et d’édition avait décidé de délivrer des vérités alternatives sur son propre compte.

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