À l’occasion de la première édition française de la « Journée contre la précarité énergétique », le 10 novembre dernier, le Conseil départemental a organisé une visite pour valoriser ses différents dispositifs de lutte contre la précarité énergétique mis en place en faveur des Gardoises et des Gardois.


 

Avec l’accroissement de la précarité, la mauvaise qualité énergétique de millions de logements et l’augmentation des coûts de l’énergie comme du logement, de plus en plus de ménages aux revenus modestes n’ont pas les moyens de se chauffer correctement entrainant de graves conséquences sur leur santé et leur budget. Au carrefour des enjeux sociaux et écologiques, la précarité énergétique est une forme de mal-logement qui touche 12 millions de personnes en France. Pourtant, ce phénomène massif est encore trop souvent absent dans la conscience collective alors que le grand chantier de la rénovation énergétique et de la lutte contre le mal-logement devrait mobiliser toutes les énergies. Présente sur tout le territoire national au travers d’une campagne de sensibilisation et d’évènements ouverts au grand public, la première « Journée contre la précarité énergétique »  qui s’est tenue le 10 novembre a  permis de rendre visible ce phénomène auprès du grand public, en valorisant les initiatives publiques et associatives de lutte et de prévention territoriale.

Le Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées a conduit le Conseil départemental du Gard — associé à cette initiative qui rend lisible sont action sur le terrain — à améliorer ses interventions au-delà du Fonds de solidarité pour le logement (FSL), dans le cadre d’une politique d’aide au pouvoir d’achat qui se traduit par l’octroi d’aides financières.

Le 10 novembre dernier, Françoise Laurent-Perrigot, la présidente du Département, accompagné de Christian Bastid, Vice-président du Conseil départemental, délégué à l’Habitat, au Logement et au Renouvellement urbain, se sont rendus sur le terrain  à Vauvert, puis à Nîmes. « La problématique de l’impayé d’énergie est liée à des revenus insuffisants, mais aussi à des habitats dits “énergivores” qui, outre le fait qu’ils entrainent une lourde charge financière pour les occupants, peuvent les amener, par une sous-utilisation des appareils de chauffage par exemple, à développer des problèmes de santé, a rappelé la présidente Laurent-Perrigot. Elle est également liée à des habitudes de consommations énergétiques, pour certains locataires, qui peuvent être améliorées par de la sensibilisation et de l’information. Nos dispositifs sont là pour y répondre. »

Le Conseil départemental mène une politique logement qui s’articule autour de  l’accompagnement financier en appui aux ménages précaires (essentiellement locataires) avec : une action prioritairement mise en œuvre au titre du FSL; un diagnostic/accompagnement au titre du Service local d’intervention pour la maîtrise de l’énergie (SLIME); une politique de soutien aux travaux de réhabilitation thermique des logements avec l’appui à la réhabilitation du parc de logements sociaux d’Habitat du Gard et de SEMIGA (Société anonyme d’économie mixte immobilière du département du Gard). Il contribue au dispositif « Habiter Mieux » en collaboration avec l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) pour permettre aux propriétaires modestes de réhabiliter leur logement.

 

Voir aussi : Département du Gard : Les dispositifs visant à lutter contre la précarité énergétique.