Politique culturelle

Les questions de l’art ont-elles été évincées des théâtres asservis à leur impératifs de fonctionnement ? Né du confinement, le Collectif de juin libère la parole d’une foule d’artistes en région qui veulent retrouver leur place au cœur des projets et des établissements culturels.

Le collectif de juin s'est constitué pour mettre en lumière l'impact considérable du COVID-19 sur les artistes. Ils se sont tournés vers ce qui les réunit. Cela donne le manifeste que nous publions ci-dessous. En ces temps changeants et incertains, n'oublions pas que les artistes nous permettent de voir et de sentir le monde dans son infini variété, c'est-à-dire  que leur liberté de vivre et de créer librement est absolument essentiel à notre écosystème humain.

Les acteurs culturels ne sont pas à la fête, avec la crise économique dont on ne mesure pas encore l'ampleur sur la liberté de création et la diversité des expressions. Mais la crise donne aussi l'occasion de se redéfinir, de toucher à l'essentiel. Entretien avec Christophe Leparc, directeur du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier qui ouvre ses portes du 16 au 24 octobre.

Plus de 837 acteurs de la vie culturelle dans la Région Occitanie signent un appel pour la refondation d’une politique publique de la culture. En accord avec les travailleurs infatigables qui s'expriment ici, altermidi signe cet appel

Depuis les directives ministérielles de début mars, la radicalisation du « restez chez vous » a contraint tout un chacun à se confiner. Cinémas, théâtres et autres lieux de culture ont donc été, virus oblige, contraints de fermer temporairement leur porte. Pour combien de temps ? C’est une question qui taraude François Noël le directeur du théâtre de Nîmes. La culture, cette dimension aussi utile et essentielle à l’humain aura certainement du mal à se remettre d’une longue mise en veille.

Le MO.CO, centre d'art contemporain de Montpellier, première et seule véritable réalisation de Philippe Saurel dans le domaine culturel, se met au vert himself avec l'expo Permafrost. L'artiste Stéphan Barron propose deux œuvres sur le Greenwashing au MO.CO. Toutes les deux sont refusées par les institutions de la ville. On se demande bien pourquoi...

Cette année encore, tout semblait parti pour que rien ne se passe. Les débats entre candidats politiques et apolitiques municipaux semblaient encore une fois éviter toute référence à la culture. Pour comprendre pourquoi nous sommes peut-être en train de changer de situation, il faut interroger le moment particulier auquel nous sommes confrontés.

Un mouvement d'artiste inédit se développe dans la France entière, sous l'égide d'un collectif  d'artistes-plasticien·ne·s, d'artistes-auteur·e·s, de travailleu·r·se·s de l’art, étudiant·e·s et professeur·e·s d’art, réuni pour confronter leurs situations, créer de nouvelles solidarités entre eux et se coordonner. Au-delà du nécessaire retrait de la réforme des retraites, ils veulent rompre avec cinquante ans d’isolement social.

La Ville de Montpellier a décidé de déprogrammer les trois séances du film "J'accuse" de Roman Polanski prévues les 11, 15 et 17 décembre au cinéma municipal Nestor-Burma.

Parfois au prix de la confidentialité, le festival Uzès Danse cultive la part sensible vibrant dans le territoire, à rebours des modes dominants de la consommation culturelle