Région Occitanie, mission au Japon.
À l’occasion de son déplacement au Japon, la présidente de la Région Occitanie s’est penchée sur l’organisation des transports ferroviaires nippons, dont la ponctualité et la fiabilité sont enviées.
Quatre réunions de travail ont permis d’étudier les différents aspects, points communs et différences avec le système français :
– L’aménagement du territoire grâce à la réouverture et au maintien de lignes de trains dans les territoires ruraux a été le sujet principal discuté avec Shuichi Abe, gouverneur de Nagano1, et vice-président de l’association des Gouverneurs du Japon ;
– L’exploitation du réseau ferroviaire, la ponctualité, la fiabilité et le cadencement ont été abordés avec Seigo Tsuboi, manager de la division internationale de Japan Railways Central
– Les trains à grande vitesse et l’organisation des transports ferroviaires au niveau national ont été les thèmes évoqués lors de sa rencontre avec Yuki Tanaka, directrice générale des Affaires internationales au Ministère des transports, puis de son rendez-vous avec Jean-Éric Paquet, Ambassadeur de l’Union Européenne au Japon.
Référence au niveau national, Carole Delga a également présenté la politique ferroviaire innovante menée en Occitanie depuis plusieurs années. À l’issue de ces rencontres, Carole Delga a déclaré :
Carole Delga : « Donnons-nous les moyens de redevenir un modèle ferroviaire international, comme l’est aujourd’hui le Japon. Premier pays au monde à proposer un train à grande vitesse en 1964, le Japon peut nous inspirer pour plusieurs raisons. La densité et la performance de son réseau ferroviaire permettent aujourd’hui aux entreprises l’exploitant de proposer un service d’une efficacité incontestable. Avec seulement 0,3 % des trains en retard, le modèle nippon fait même envier les Suisses. Résultat ? Le train est le principal moyen de transport des Japonais, notamment pour circuler entre les villes ou pour réaliser des déplacements interurbains. Une excellence vers laquelle la France doit tendre. Mais pour cela, les moyens financiers consacrés au ferroviaire doivent être considérablement augmentés par l’État français. Avec les présidents de Régions, depuis 2022, nous réclamons un New Deal ferroviaire de 100 milliards d’euros sur 10 ans. Parce que le train représente à la fois une partie de l’histoire de notre pays et l’avenir des mobilités. Je profite donc de mon déplacement international en Asie pour, à nouveau, interpeller le gouvernement français. Donnons-nous les moyens de redevenir un modèle ferroviaire au niveau international, comme l’est aujourd’hui le Japon. »