jeudi 21 novembre 2024
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Escales en presse ancienne : l’Aveyron

Un focus proposé par Occitanie livre et lecture sur le Journal de l'Aveyron, plus ancien titre de presse du département, publié de 1796 à 1944. Crise de la presse écrite oblige, il faut inventer et ré-inventer d'autres façons de faire du journalisme. Et si la presse du XVIIIe siècle était une source d'inspiration ?

Lydie Parisse ouvre sa chambre #2 – Le lointain proche

Lydie Parisse confinée signe un second texte de sa chambre. Comme une bouffée d'air circulant de l'intérieur vers l'extérieur ou dans l'autre sens. Les mots de l'écrivaine nous hissent à la hauteur où l'on peut voir et sentir quelque chose de ce monde.

Journal d’une prof confinée… #2 : Se fondre la poire

Nous sommes le lundi 6 avril, et, une fois n’est pas coutume, je mets une petite image humoristique sur Pronote. Mon objectif du jour : faire décrocher à mes élèves une expression du visage caractérisée par un relèvement des coins de la bouche, exprimant la bonne humeur et l’amusement.

Natalia, caissière dans une boutique bio regarde le monde #3

Les clients défilent derrière la vitre de protection. Ils essuient leur morve contre celle des autres en se collant à elle quand ils me parlent. Peu importe, qu’ils tombent malades, ça n’est plus de mon ressort.

Lydie Parisse ouvre sa chambre #1 – Le Grand Confinement

Dans ma chambre, pour la première fois, depuis Le Grand Confinement, je me dis que nous voici tous mis à la retraite en pleine crise contre la réforme des retraites, nous voici astreints à un rythme de retraités, à un horaire sans horaires. Retraités, en attente d’être couronnés. Mais contrairement à la peste, contrairement à Tchernobyl, à Fukushima, on nous dit qu’on peut échapper à ce virus en forme de couronne (...) Dans ma chambre, ma solitude est peuplée des voix des vivants et des morts. 

Natalia, caissière dans une boutique bio regarde le monde #2

Je me suis apprêtée comme si j’allais sortir me promener dans la rue, et je suis allée m’installer sur le toit-terrasse. Le confinement va durer beaucoup plus longtemps que prévu. Je compte sur deux mois. Huit semaines, comme des vacances d’été.

Natalia, caissière dans une boutique bio, regarde le monde #1

Je suis employée à temps partiel (10 heures par semaine) dans une boutique alimentaire de petite taille, avec une clientèle relativement aisée. C’est mon premier véritable jour de confinement, parce que je ne travaille pas. Je suis irrémédiablement surexposée au virus et personne n’en a rien à foutre. Je croise les doigts pour qu’il ne mute pas en peste noire, et j’étale mes jambes le long de l’amertume de mon café avec délices.

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