vendredi 22 novembre 2024
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Sénat : Gérard Larcher en passe de rempiler

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Le président du Sénat Gérard Larcher attend sa réélection aux commandes de la chambre haute pour un cinquième mandat de trois ans à ce poste, une formalité pour ce ténor de la droite, soutenu par le centre.


À 74 ans, le sénateur des Yvelines n’a pas d’inquiétude à avoir quant au scrutin secret organisé peu après 15h00 dans l’hémicycle, huit jours après les élections sénatoriales. Il va rempiler au « plateau », siège du président de la Haute Assemblée qu’il a occupé de 2008 à 2011 et depuis 2014. Dans son projet, il promet qu’il « reviendra à la charge auprès du gouvernement » pour le faire revenir sur la loi de non-cumul des mandats de 2014. Désigné candidat par acclamation par son groupe parlementaire (Les Républicains), de loin la première force politique du Sénat, il a aussi reçu la semaine passée le soutien unanime de l’Union centriste, autre pilier de la majorité sénatoriale. L’absence de majorité du camp présidentiel à l’Assemblée nationale depuis 2022 n’a fait que renforcer le rôle de Gérard Larcher, sur lequel l’exécutif tente régulièrement de s’appuyer pour obtenir des compromis sur des textes de loi.

Pour Sébastien Chenu, vice-président du rassemblement national à l’Assemblée nationale, le Rassemblement national a mis « un pied dans la porte (…) Les électeurs ont voulu envoyer des opposants à Emmanuel Macron, des vrais opposants, alors que globalement au Sénat, droite et gauche ont tous voté un jour ou l’autre Emmanuel Macron ». Jamais le parti de Marine Le Pen n’a eu autant de sièges au palais du Luxembourg : lundi 2 octobre, ce sont ainsi trois élus Rassemblement national qui vont arriver au Sénat. Lors des élections, le score du RN a été en hausse dans la quasi-totalité des départements.

Défenseur féroce de la France des territoires, Gérard Larcher pointe dans ses priorités la nécessité de « renforcer la présence des sénateurs dans les territoires », quitte à diminuer le temps passé en séance au Palais du Luxembourg lors de certaines semaines dites « de contrôle ».