vendredi 19 avril 2024
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Paris-Ile de France et huit « métropoles » sous surveillance

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Paris et l’Ile de France, le Grand Lyon (59 communes et 1,4 million d’habitants), Lille métropole européenne (95 communes et 1,2 million d’habitants), Rouen Normandie (71 communes et 500 000 habitants), Grenoble-Alpes Métropole (49 communes, 450 000 habitants), Saint-Etienne Métropole (53 communes, 410 000 habitants) et dans nos deux régions, Toulouse métropole (37 communes, 770 000 habitants), Montpellier Méditerranée Métropole (31 communes, 470 000 habitants) et la métropole Aix-Marseille-Provence (92 communes, 1 800 000 habitants) : tels sont les lieux dans « l’oeil du cyclone » gouvernemental où un « couvre-feu » va être instauré, de 21h à 6 h du matin, à partir du samedi 17 octobre, à 0 heure. Au total, près de 20 millions de personnes sont concernées ! On peut déjà s’interroger sur le mot de « couvre-feu » utilisé… et se réjouir du fait qu’on pourra aller chercher des médicaments à la pharmacie de garde, comme l’ a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, au lendemain de l’interview télévisée d’Emmanuel Macron. Les préfectures vont préciser les contours exacts de ces mesures. Comme lors du confinement, une amende de 135 euros est prévue en cas de non respect de cette mesure.

Après ces annonces, les réactions n’ont pas tardé : le président LR de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier que l’on a connu récemment plus critique vis-à-vis du gouvernement, « appelle chacun à respecter ces mesures nouvelles » et considère que « nous n’avons pas le droit de perdre espoir. Si nous acceptons ces sacrifices ensemble, avec détermination, nous pourrons vivre des fêtes de Noël formidables, la décennie qui s’ouvrira en 2021 pourra démarrer avec confiance ». La maire écologiste de Marseille, Michèle Rubirola, a, elle, fait part de sa « colère  » contre l’instauration d’un couvre-feu « dans les endroits où les gens peuvent trouver un peu de plaisir ». Elle-même médecin, Michèle Rubirola estime que cette mesure est surtout liée à « un manque de moyens pour les hôpitaux ».  « Comme d’habitude, aucune concertation avec les maires et encore une fois précipitation entre une annonce centrale télévisée et une décision unilatérale d’application de mesures » s’insurge le maire de Martigues, Gaby Charroux (PCF). « Et comme on ne prend pas le temps de discuter avec les maires (…) je considère que l’Etat n’ a pas besoin des moyens publics de la commune. Par conséquent je ne demanderai pas aux agents de la Police municipale de faire respecter ces décisions » ajoute-t-il. En outre, Gaby Charroux ne cache pas son « désarroi « et son « inquiétude face aux manques de moyens humains et logistiques de la France dans ce combat contre cette épidémie ».