Ce jeudi 13 février, le front du combat pour la liberté de la presse met le cap sur Perpignan. À partir de 14 heures, Blast y défendra au tribunal la légitimité de son travail d’utilité publique face à Louis Aliot.

Le maire Rassemblement national de la préfecture des Pyrénées-Orientales, également premier vice-président du parti d’extrême droite (en attente par ailleurs de la décision de la justice dans l’affaire des assistants parlementaires européens du RN au Parlement européen), n’avait pas apprécié  l’enquête publiée en mai 2023, dans laquelle le média indépendant dénonçait les méthodes de cowboy de sa police municipale. Le 10 mai 2023 Louis Aliot à fait voter par le conseil municipal une résolution pour attaquer Blast en justice. L’opposition, qui s’était abstenue, lui avait suggéré d’adresser un droit de réponse, option écartée par Aliot, pour qui « il n’y a pas de droit de réponse à donner, il y a à porter une attaque en justice ». Une vieille tradition — porter plainte, ici pour diffamation et injure envers un corps constitué — pour une famille politique qui tolère très mal la presse et les journalistes, commente le média indépendant.