vendredi 22 novembre 2024
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Les organisations dénoncent l’indifférence et la passivité de l’Europe

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Migrants

 

Le sort de dizaines de migrants, qui étaient à bord d’une embarcation portée disparue au large de Malte, suscitait, dimanche 12 avril, la vive inquiétude d’organisations internationales et d’organisations non gouvernementales (ONG).

L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, communément appelée Frontex, a rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) qu’un de ses avions « décollerait [lundi] matin pour rechercher » ce bateau. Frontex a précisé, dans un communiqué, qu’il s’agissait d’une des quatre embarcations qu’elle avait repérées vendredi et samedi. L’agence a assuré avoir informé les autorités concernées – italiennes, maltaises, libyennes et tunisiennes. Contactées par l’AFP, les autorités maltaises et les garde-côtes italiens n’ont pas réagi.

« Toutes les autorités savent, mais aucune démarche pour les secourir n’a été engagée. On les laisse mourir », a dénoncé dans un tweet l’ONG allemande Sea-Watch International, qui avait auparavant annoncé que l’un des quatre bateaux avait « chaviré ». L’ONG a alerté dès samedi sur la situation périlleuse de ces embarcations pneumatiques où, selon elle, avaient embarqué en tout 260 migrants. « L’Europe les a abandonnés : pour mourir à Pâques. Encore », a encore accusé Sea-Watch.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’Office international pour les migrations (OIM) ont exprimé leur préoccupation. « Nous sommes très inquiets », « mais nous n’avons pas de confirmation [d’un naufrage] de la part des autorités », a déclaré à l’AFP Carlotta Sami, porte-parole en Italie de l’UNHCR. « La crise actuelle ne peut pas rendre moins impératif le secours aux naufragés », a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué, une autre ONG allemande, United4Rescue, a assuré que l’embarcation « désormais introuvable » « avait appelé à l’aide par téléphone ».

Avec AFP