vendredi 20 septembre 2024
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« Le cumul des dettes publique et privée en France s’établissait, en septembre, à 361 % du PIB »

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Protection du pouvoir d’achat – menacé par l’inflation, nécessité d’investir dans l’écologie, la santé et la compétitivité, et comptes publics grevés par une dette abyssale. C’est à ce trilemme que s’attaque le président réélu Emmanuel Macron, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au Monde.

Au lendemain des élections, les économistes surveillent scrupuleusement les écarts de taux d’intérêt des différents pays européens par rapport à l’Allemagne, grand pays le moins endetté et donc préféré des investisseurs. Pour l’instant, pas d’inquiétude – s’ils s’éloignent un peu dans le cas de l’Espagne et de l’Italie, ils restent faibles en ce qui concerne la France. Il faut dire que la situation est éminemment paradoxale, avec une dette représentant fin 2021 près de 113 % de son produit intérieur brut (PIB), un record, et pourtant, une charge de la dette qui est la plus faible depuis quarante ans.

L’explication est évidemment à chercher du côté de la Banque centrale européenne (BCE) qui, depuis la crise financière des années 2010 et la crise sanitaire des années 2020, a déversé suffisamment de liquidité sur le marché pour écraser les taux d’intérêt.

Une politique peu durable à l’heure où les banques centrales britannique et américaine entament la remontée de leurs taux face à une inflation réveillée par le chaos logistique1 et la flambée des matières premières.

Voir : l’article du Monde

Notes:

  1. Chaos logistique au niveau du marché mondial désorganisé et de la spéculation, lié à la crise du Covid-19.