Philippe Pascal est un lanceur d’alerte malgré lui, comme il aime à le dire. Pourquoi ? Pour avoir eu affaire à François Mariani, dans le cadre de son travail d’inspecteur de l’Urssaf.
Mariani, un patron voyou qui cumule travail dissimulé et double comptabilité dans son hôtel des Agassins, qui prête illégalement de la main-d’œuvre de l’école hôtelière, qu’il dirige en tant que patron de la CCI de Vaucluse, et autres irrégularités dans son entreprise de travaux publics. C’est pour avoir mis à nu ce système que Philippe Pascal est devenu lanceur d’alerte, non sans en payer le prix.
Aujourd’hui, après trois procédures baillons, toutes gagnées par lui depuis 2014, Philippe vient de gagner un dernier procès qu’il avait intenté en dénonciation calomnieuse au vieux notable vauclusien. M. Mariani a été reconnu coupable de dénonciation calomnieuse, pour avoir accusé de recel d’enregistrement l’inspecteur de l’Urssaf qui détenait un enregistrement le mettant en cause, avant de le transmettre au procureur de la République selon les procédures en vigueur. La justice vient de donner raison à Philippe Pascal et condamne François Mariani a 8 000 euros de dommages et intérêts, 2 000 euros de prise en charge des frais de justice et à une amende de 5 000 euros.
De cette affaire, Philippe Pascal en a fait une histoire dans un livre qu’il publie aujourd’hui sous le titre J’accuse l’Urssaf. Un titre mettant en cause sa hiérarchie qui, loin de le soutenir, l’a laissé tomber. Il y décrit donc cette direction de l’Urssaf passée au Medef, permettant à des proches de son adversaire de faire la pluie et le beau temps contre lui.
Un livre à se procurer dans toutes les bonnes librairies.
J’accuse l’Urssaf, Philippe Pascal, Éditions Atlande 1.
Voir aussi : Philippe, inspecteur de l’URSSAF raconte la guerre que lui a mené un patron