Depuis le 26 février, les titulaires d’une licence qui souhaitent poursuivre en master peuvent candidater sur la plate-forme Mon Master — sorte de Parcoursup des masters — jusqu’au 24 mars. Cette année, aucun dysfonctionnement technique n’a été relevé, mais pour les étudiants la forte sélectivité et le délai trop court reste une source de stress.
Une phase de candidature qui s’est déroulée sans incident mais non sans stress. Les étudiants ont jusqu’à dimanche minuit pour déposer leurs dossiers sur la plate-forme Mon Master. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se réjouit d’une étape qui s’est, pour le moment, déroulée « sans difficulté ». La phase de dépôt des dossiers, en 2023, avait été émaillée de nombreux dysfonctionnements techniques (formations qui disparaissent de la plate-forme, pièces non nécessaires demandées…).
« Un mois pour remplir nos dossiers, c’est vraiment trop court », confie Augustin au Monde (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), en licence de sciences politiques à l’Université catholique de Lille. Lui aurait souhaité que les pièces demandées par chaque formation soient renseignées dès l’ouverture de la plate-forme, le 29 janvier — les étudiants pouvaient, à partir de cette date, consulter l’offre de formation — et non au moment du dépôt des candidatures. « On découvre seulement le 26 février que finalement, pour le master qu’on avait repéré, il faut faire un projet de recherche en trois pages, trouver un tuteur, faire une bibliographie, résumer tous nos travaux universitaires… et le tout en un temps record et pour une dizaine de formations », déplore le jeune homme.
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