Emmanuel Macron s’est donné « cent jours » pour agir « au service de la France« , et relancer son second quinquennat englué dans la crise provoquée par sa réforme des retraites, lors d’une allocution conspuée par des concerts de casseroles à travers le pays. L’ONG altermondialiste Attac, qui avait lancé un appel aux « casserolades » devant les mairies, a recensé « plus de 300 rassemblements » en France.

Dès 20 heures, des bruits de casseroles ont résonné un peu partout dans le pays, lors de concerts bruyants donnés par des manifestants déterminés à montrer qu’ils ne souhaitaient pas écouter le président. « À 20h Macron va oser nous parler alors qu’il ne nous écoute pas depuis trois mois, je suis là pour montrer que ça ne sert à rien de l’écouter »,  explique à l’AFP Bénédicte peu avant l’allocution, « On est très décidés à ne pas s’arrêter là ». La fin de l’allocution présidentielle n’a pas mis fin au vacarme.