Viktor Orban, Giorgia Meloni, Javier Milei ou encore des Américains pro-Trump ont répondu à l’invitation du parti nationaliste espagnol pour préparer « une alliance globale entre les patriotes ».
Après deux jours de réunions et tables rondes organisées les 17 et 18 mai dans la capitale espagnole par le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), auquel Vox appartient, sur « la liberté face à la cancel culture », « la gauche criminelle », « l’alternative conservatrice à l’immigration illégale » ou « le tourisme judéo-chrétien », le parti espagnol a décidé d’élargir le spectre des participants au grand meeting de clôture Viva 24, rampe de lancement pour les élections européennes du 9 juin. L’objectif affiché par le président de Vox, Santiago Abascal, est aussi de préparer « une alliance globale entre les patriotes », face au « globalisme socialiste », au « totalitarisme woke » ou au « suprémacisme féministe », alors que le résultat aux européennes des partis d’extrême droite devrait bondir. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, bien que membre du groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen, a ainsi fait le déplacement pour appeler à faire du 9 juin « un jour de délivrance et d’espérance », et mettre en garde contre le risque de faire de l’Union européenne un « super-État européen centralisé ». Elle surfe aussi sur un discours anti-immigration très partagé à Vistalegre (…)
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