Beaucoup beaucoup de monde ce samedi 11 Novembre — 5 000 personnes indiquent les organisations signataires — dans les rues de Montpellier entre la Place de la Comédie, la gare et l’arrivée au Plan Cabane.
Les organisations signataires rejointes par la CGT, dont les chasubles étaient bien visibles dans la manifestation, avaient proposé un parcours qui devait se terminer devant la Mairie de Montpellier, soulignant son absence de positionnement au moins pour un cessez-le-feu immédiat ; la Préfecture a refusé ce trajet susceptible de « troubles à l’ordre public ».
Une conférence de presse s’est tenue au départ devant l’office du tourisme :
La député LFI, Nathalie Oziol, a désigné la date du 11 Novembre comme ayant une portée toute symbolique dans la continuité de l’armistice de 1918.
Pour BDS, il est important de porter à l’attention de la population toutes les démarches entreprises par des avocat.e.s et plus de 30 ONG palestiniennes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) sur la question de « l’intention génocidaire », appuyées de plaintes et d’une demande d’enquête. La question des complicités avec la politique de l’État israélien a aussi été soulevée à propos de la ville de Montpellier jumelée avec celle de Tibériade. Montpellier, ville où l’on célèbre chaque année la journée de Jérusalem.
Quant à l’AFPS, celle-ci insiste auprès des médias pour qu’ils rendent compte d’une guerre contre la Palestine et non entre le Hamas et Israël, et rappelle le “nettoyage” ethnique en cours en Cisjordanie. Elle dénonce également la politique « inconséquente » de notre président Macron qui, par sa place de membre permanent dans le Conseil de sécurité de l’ONU, pourrait agir !
Aujourd’hui dimanche 12 Novembre à Gaza, le croissant rouge palestinien appelle « la communauté internationale et les institutions humanitaires à intervenir immédiatement et d’urgence pour protéger » les personnes présentes à l’hôpital Al-Qods. Devant l’ONU, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, affirme que la moitié des 36 Hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionne plus du tout et que plus de 250 attaques ont visé le secteur de la santé à Gaza.
Brigitte Challande