À l’occasion de la coupe du Monde au Qatar nous publions un dossier en trois volets sur l’histoire contemporaine qatarienne des années 2010 à 2013. Pour les intéressé.e.s, les succulents articles de cette série signés René Naba s’ouvrent sur une galerie de personnages permettant de saisir l’envers du décor. Le premier volet débute en 2009 au moment où l’économie de Dubaï s’effondre. Le troisième se conclu trois ans plus tard par la fin de carrière politique de l’émir du Qatar, contraint de céder son trône, en pleine gloire, en pleine force de l’âge, à son fils cadet le prince Tamim.
By René Naba, in Diplomatie Qatar, at 4 février 2010
L’effondrement économique de la principauté de Dubaï (Émirats arabes unis), à l’automne 2009, a fait craindre un écroulement cumulatif des autres pétromonarchies du Golfe, par effet de domino, jetant le doute sur la viabilité de ces émirats mirages, attisant la méfiance à l’égard de la finance islamique que les pays occidentaux souhaitent attirer en vue de dynamiser leurs économies convalescentes.
Parmi ces émirats mirages à forte attractivité, à l’existence aléatoire, le Qatar fait en France l’objet d’un engouement à la mesure de la projection fantasmatique qu’il propulse dans l’imaginaire du « landerneau politique1 », souvent en méconnaissance de cause.
Tout le monde en parle, mais très peu en connaissance de cause d’un pays sans doute l’un des rares au monde à être davantage connu pour ses installations que pour ses réalisations, son histoire ou sa géographie, ses belles lettres ou ses beaux-arts.
Désigné, au choix, comme le pays d’Al Jazeera2 ou du CENTCOM (United States Central Command — dépendant du département de la Défense des États-Unis), le lieu d’exil des indésirables arabes, le Qatar est à la fois tout cela et bien plus.
Siège du nouveau Quartier Général du « Central command » américain, le commandement du théâtre des opérations allant de l’Afghanistan au Maroc, et de la chaîne transfrontière arabe «Al-Jazeera», Qatar fait cohabiter sur son sol, dans l’harmonie la plus discrète, la famille de l’ancien président irakien Saddam Hussein, le prédicateur islamique Youssef Al-Qaradâwî3, un des grands officiants de la chaîne transfrontière, et une discrète mission commerciale israélienne, assumant avec bonheur sa fonction de rebut de luxe pour recyclage haut de gamme.
Important producteur de pétrole et membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Qatar a refusé d’adhérer à la Fédération des Émirats arabes Unis4. Il gère de ce fait pour son propre compte de fabuleuses richesses. L’engouement de la classe politique française à son égard est comparable à celui qui prévalait à l’égard de l’Irak de Saddam Hussein du temps de sa splendeur et de l’avidité de ses interlocuteurs français, durant les décennies 1970-1980.
Là s’arrête la comparaison. Entourée par l’Arabie saoudite au sud et le golfe arabo-persique au nord, cette minuscule principauté de 11 427 km² peut être menacée, jamais menaçante, toujours alléchante.
L’émir du Qatar est à Nicolas Sarkozy ce que Rafic Hariri5 était à Jacques Chirac : une béquille financière. Distinction rarissime, son émir, Hamad bin Khalifa Al Thani, qui dirige le pays depuis 1995, est l’unique dirigeant arabe — et sans doute de la planète — à avoir bénéficié de l’extraordinaire privilège de co-présider à deux reprises, deux années consécutives (2007-2008), la prestigieuse parade militaire du 14 juillet, la fête nationale française. Sans doute pour les menus et multiples services rendus à la diplomatie française : lubrification des négociations visant à la libération des infirmières bulgares de Libye, intercession dans les transactions visant à la libération du soldat israélien Gilad Shalit, captif du Hamas, intermédiation dans le conflit libanais visant à l’élection d’un nouveau président, implication dans le rapprochement syro-libanais et franco-syrien.
Entre la France et le Qatar, l’histoire, il est vrai, est ancienne, dont le mérite revient, contrairement aux apparences, non à Nicolas Sarkozy qui n’en est que l’ultime bénéficiaire ostentatoirement tapageur, mais à William Kazan, l’homme d’affaires libanais à qui il convient de rendre cette justice*. Pour dire vrai d’ailleurs, le Qatar est à la France sous Nicolas Sarkozy ce que le milliardaire libano saoudien, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, l’a été sous la mandature présidentielle de Jacques Chirac, avant que le premier ne périsse dans un attentat dont on commémore le 5e anniversaire ce 15 février [aujourd’hui le 17e anniversaire, Ndlr] et que le second, seul président français à comparaître depuis le Maréchal Philippe Pétain en 1945-46, ne soit traduit en justice pour une affaire en rapport avec l’argent illicite… Une béquille financière, camouflée par l’adoubement du prince arabe d’un rôle honorifique de missi dominici6 convivial et bénévole. C’est ainsi du moins que l’émir du Qatar apparaît à bon nombre d’observateurs.
Le parrainage financier arabe paraît d’ailleurs être une spécificité des présidents, à en juger par le nombre des dirigeants français ayant recours à de telles pratiques : Chirac-Hariri, Sarkozy-Hamad bin Khalifa, auparavant Valéry Giscard d’Estaing et l’Empereur Jean Bedel Bokassa de Centrafrique, un tandem passé à la postérité pour ses prestations diamantaires.
William Kazan comme l’ancien Premier ministre libanais assassiné Rafic Hariri, l’homme lige des saoudiens, de même que le bijoutier Robert Mouawad, appartiennent à cette race de Libanais dont la fortune, fabuleuse, s’est faite au prix d’une abnégation sans failles à l’égard des familles dirigeantes des pétromonarchies du Golfe.
Entre William Kazan et Rafic Hariri, ces deux êtres au parcours similaire, se pose toutefois le problème de la doublure. Qui est le double de l’autre, qui est la copie conforme de l’autre ? Sur Hariri, William Kazan avait un double avantage : l’antériorité dans le circuit de la prestation de services et une dignité d’ambassadeur de par sa situation de compagnon de fortune, puis d’infortune, de l’ancien émir du Qatar.
Tel un mauvais conte de fées, cet émir, Cheikh Khalifa Bin Hamad Al-Thani, régna sur sa principauté pendant près de vingt ans, avant d’être déboulonné par son propre fils, l’actuel prince. Brutus n’est pas le monopole de Rome, il s’en trouve de cas semblables à l’ombre des derricks7.
Ami de la France, heureux propriétaire d’un fabuleux et convoité gisement gazier offshore North-Dome, Cheikh Khalifa, grand seigneur, gratifiera son dévoué serviteur du titre envié d’ambassadeur itinérant du Qatar en Europe occidentale, avec compétence sur une douzaine de pays et sur une multitude de fournisseurs multiformes, au moment où Rafic Hariri figurait sur la liste diplomatique saoudienne à Paris en tant que 3e secrétaire.
À sa luxueuse résidence de l’avenue Montaigne à Paris, William Kazan, bijoutier de son état, sera aussi scintillant que resplendira l’état de grâce de son mentor du Qatar. L’éviction du souverain entraînera pour William Kazan, et la perte de son immunité, et la fin de son impunité.
Il se retrouve quelque temps en prison pour une sombre histoire de galantes compagnies, une fâcheuse affaire opportunément mise à jour qui comble d’aise le nouveau monarque qatariote, une heureuse coïncidence qui permet à la France, terre d’asile de son père, de rentrer dans les bonnes grâces du filial successeur. Ténébreuse affaire qui permis du coup au milliardaire libano-saoudien Rafic Hariri, fort de son amitié avec le président Jacques Chirac, d’éliminer son rival en affaires, William Kazan.
Par une cruelle ironie du destin, les deux préposés pétromonarchiques mourront la même année en 2005, à six mois d’intervalle, Rafic Hariri de mort violente, dans un attentat le 15 février, William Kazan, de cancer, en Août, le même mois qui vit la mort du Roi Fahd d’Arabie saoudite et l’élection à la tête de l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad.
Depuis lors, la lune de miel se poursuit sans accroc. En France, rien n’est refusé à l’émir, ni l’Hôtel Lambert8, ni l’Hôtel Raphaël à Paris, ni un deuxième Hôtel particulier rue de Courcelles, à deux pas de l’Élysée, ni une superbe résidence d’été à Châteauneuf-Grasse dans les Alpes Maritimes, qui offre un beau panorama jusque dans la baie de Cannes. Détenteur de 25 pour cent du capital de la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), le Qatar est également devenu le partenaire titre de la célèbre course hippique du Prix de l’Arc de triomphe et le deuxième actionnaire du groupe Vinci9.
De son côté, Qatari Diar, un fonds d’investissement possédé à 100 % par Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar, est engagé dans des négociations exclusive avec Cegelec (ancienne filiale d’Alcatel), pour le rachat de ce poids lourd spécialisé dans les services liés à l’énergie, à l’électricité et la rénovation des caténaires ferroviaires au Maroc. Qatari Diar est très présent sur le plan international, au Maroc, en Égypte et dans tout le Moyen-Orient, mais aussi en Grande-Bretagne, dans l’immobilier, comme dans le quartier d’affaires de Canary Wharf à Londres.
En retour, La France dispose au Qatar d’une école de gendarmerie et d’une duplication de l’École Saint-Cyr, l’académie chargée de former les officiers supérieurs des Émirats. Une école qui compte déjà à son crédit la formation du prince héritier qatariote. Parmi les autres bénéficiaires de l’hospitalité du Qatar figurent la sœur de Rachida Dati — ancien ministre français de la Justice —, affectée au service du patrimoine, une structure placée sous l’autorité de l’épouse de l’émir du Qatar, Cheikha Mozah, fraîchement élue membre de l’Académie des beaux-arts de France.
Il en est de même de l’ancien directeur controversé de Reporters sans frontières**, Robert Ménard, pour la présidence d’une problématique fondation pour la défense de la liberté de la presse, qu’il désertera au bout d’un an devant son peu de poids face à la structure parallèle mise sur pied par un authentique homme de terrain qui a donné au journalisme ses lettres de noblesse, le photographe Sami al-Hajj de la chaîne al-Jazeera, ancien pensionnaire du bagne de Guantanamo, fondateur du « Guantanamo Center » chargé de combattre les atteintes à la liberté de la presse.
Seule fausse note à ce tableau idyllique, la tentative de mise sur pied, en mars 2009, d’un « CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) musulman », une structure de l’Islam laïc en France, à l’initiative d’une sous-préfète, Malika Benlarbi, sur suggestion du conseiller présidentiel Henri Guaino. La tentative tourna court par suite de la protestation du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) qui y a vu une « ingérence dans les affaires intérieures françaises » et une menace directe à sa représentativité.
Le balancement est constant dans l’Émirat, au point que certains jugent cette dualité comme relevant de la duplicité, la caution de desseins inavoués : Il en est ainsi du duo CENTCOM /al-Jazeera. Il en est de même avec la France : L’amitié avec Sarkozy a permis au président français d’éradiquer toute sensibilité pro-arabe au sein de l’administration préfectorale et du dispositif audiovisuel français, et la promotion concomitante de personnalités notoirement pro-israéliennes.
La liste est longue qui va de Bernard Kouchner (Quai d’Orsay), flamboyant ministre des Affaires étrangères à ses débuts, contraint à une honteuse normalisation avec le génocidaire du Rwanda, Paul Kagamé, dans la foulée des révélations sur ses connections affairistes avec les dictateurs africains, à Dominique Strauss Khan (FMI), qui se demande à chacun de ses réveils ce qu’il peut bien faire pour Israël et non à la France dont il porte la nationalité, à Arno Klarsfeld (Matignon), réserviste de l’armée israélienne, à Pierre Lellouche (Affaires européennes), à François Zimmeray, ancien vice-président de la commission d’études politiques du CRIF, Ambassadeur pour les Droits de l’homme, en passant par Christine Ockrent (pôle audiovisuel extérieur), Philippe Val (France inter), et à la toute dernière recrue [2004-2008] Valérie Hoffenberg, directrice pour la France de l’American Jewish Committee, représentante spéciale de la France au processus de paix au Proche-Orient.
Une promotion accompagnée parallèlement de la mise à l’écart de Bruno Guigue10 (administration préfectorale), de la mise à l’index de l’universitaire Vincent Geisser11 et de l’éviction de Richard Labévière (média, « spécialiste du Proche-Orient ») ainsi que de Waheeb Abou Wassil, seul palestinien du dispositif médiatique extérieur.
Il en est de même sur le plan international. Se plaçant à la pointe du combat pour la défense des causes arabes, le Qatar, en vertu du principe du balancement politique, est l’un des rares pays arabes à abriter néanmoins une discrète mission commerciale israélienne.
L’émir du Qatar sera ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre au Liban dès l’annonce du cessez le feu libano-israélien, en Août 2006, prenant à sa charge la reconstruction de localités du sud Liban détruites par les Israéliens. Et la principauté sera aussi le pays hôte du sommet arabe pour l’aide à la reconstruction de Gaza. Mais malgré ses largesses et l’hospitalité d’Al-Jazeera aux voix discordantes arabes, l’émir sera contraint dans la foulée du sommet de Doha (mars 2009) de fermer la mission israélienne à la suite de la destruction de l’enclave palestinienne par les Israéliens en janvier 2009, sous peine d’accusation de duplicité.
Al-Jazeera observe, elle, une retenue à l’égard du pays hôte qu’elle n’a jamais interrogé, ni sur la présence sur son sol de la mission commerciale israélienne, ni sur celle du Quartier Général du « Central Command » américain, ni sur la propulsion de personnalités pro-israéliennes dans les principaux rouages de l’administration diplomatique française. Une retenue semblable à la déférence témoignée par des vecteurs occidentaux à l’égard de leur gouvernement respectif, notamment la chaîne Fox à l’égard de l’administration Bush Jr ou les chaînes publiques ou privées françaises à l’égard du pouvoir politique en France.
L’honneur est sauf, au prix de quelques aménagements avec la liberté d’expression. Il permet au Qatar, par son amitié affichée avec la France, sans passé colonial dans la zone, de faire la démonstration de son indépendance tant vis-à-vis du grand frère saoudien, que du pesant tuteur américain, que de l’Irak ou de l’Égypte. Un exercice de saltimbanque qui lui permet de flirter, sans risque, avec l’Iran, contigu au champ gazier offshore du Qatar, et les autres bêtes noires de l’Occident — le mouvement islamique palestinien Hamas, le mouvement chiite libanais Hezbollah —, tous les contestataires à l’ordre hégémonique israélo-américain sur l’espace arabe, mais dans les limites des règles du jeu imposé par son protecteur américain, sous peine de retour de bâton, comme en témoigne la tentative de déstabilisation d’Al Jazeera lors de l’invasion américaine de l’Irak en 2003.
René Naba
* CF Rafic Hariri, un homme d’affaires premier ministre de René Naba, Éditions l’Harmattan, 2000, notamment le chapitre V « Les ombres du passé ».
** La face cachée de reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone de Maxime Vivas, Éditions Aden.
Article publié dans le cadre de notre partenariat avec Madanya info.
Madaniya Info février 2010
Voir aussi : le volet 2 : Le Qatar, une métaphore de la France en phase de collapsus –
Notes:
- Un « petit monde » fermé, où tout le monde se connait et discute.
- Chaîne de télévision satellitaire d’information en continu qatarienne qui émet en arabe, en anglais, en turc et en serbo-croate. Elle vise à rompre la mainmise des Saoudiens sur le paysage médiatique international arabe, à briser le contrôle des gouvernements arabes sur l’information nationale et donc à libéraliser le paysage médiatique arabe. Pour représenter au mieux son public arabe, Al Jazeera ne prend pas seulement des journalistes libanais mais des journalistes de tous les pays arabophones.
- Yûsuf Al-Qaradâwî, né en 1926 et mort en 2022, est un théologien, prédicateur et universitaire qatarien d’origine égyptienne. Ses points de vue étant considérés comme extrémistes, il s’est vu refuser un visa d’entrée au Royaume-Uni en 2008, et il est interdit d’entrée aux États-Unis depuis 1999 et en France en 2012. Dans le monde musulman, ses positions contre certains régimes lui ont valu l’interdiction d’entrée dans plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis et l’Égypte, où il a été jugé par contumace en 2013, et Interpol a lancé un mandat d’arrêt contre lui à la demande de l’Égypte.
- Les Émirats arabes unis sont un État fédéral, créé en 1971, situé au Moyen-Orient entre le golfe Persique et le golfe d’Oman. Il est composé de sept émirats : Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï (capitale économique de la fédération), Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Sa capitale fédérale est la ville d’Abou Dabi. Les Émirats arabes unis comptent parmi les plus importants producteurs et exportateurs de pétrole. En 2018, ils comptent 9 701 315 habitants. L’ONU estime que 90 % de la population est constituée d’immigrants.
- Musulman sunnite, Rafic Hariri fait fortune en Arabie saoudite, pays dont il possède la nationalité, avant de diriger cinq gouvernements au Liban entre 1992 et 2004, notamment de 1992 à 1998 puis de 2000 à 2004.
- Sous les Mérovingiens et les Carolingiens, inspecteur royal chargé de visiter les provinces du royaume pour surveiller l’administration et les autorités locales et pour faire respecter le pouvoir royal.
- Le coup d’état de 1995 porte en lui de forts relents pétroliers. British Petroleum qui avait commis l’erreur de se retirer de Qatargas [compagnie produisant du gaz naturel liquéfié au Qatar] en 1992 projetait de récupérer ses positions prises par la firme américaine Mobil. La Jordanie, une créature de la Grande Bretagne, lui prêta main forte en dépêchant près de 600 militaires et du matériel de guerre pour soutenir le putchiste, le propre fils de l’émir, en verrouillant la frontière empêchant ainsi tout renfort au prince régnant. L’intervention jordanienne a constitué un cas flagrant d’ingérence étrangère, mais n’a jamais été dénoncée dans la mesure où elle servait les intérêts anglo-saxons. Songeons à la tempête qui s’est déchaînée contre la Syrie, dix ans plus tard, au moment de l’attentat contre Rafic Hariri en février 2005.
- L’Hôtel Lambert est situé à la proue de l’île Saint-Louis. Ses plans ont été dessinés par Louis Le Vau, maître d’œuvre de Vaux-le-Vicomte. Anciennement propriété de la famille Rothschild, il a notamment abrité le couple mythique du cinéma français de la décennie 1960, Henri Vidal-Michèle Morgan.
- Concessions, Énergie et Construction.
- Auteur de deux ouvrages sur le conflit israélo-arabe, il est limogé, après avoir publié une tribune Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU, pour avoir manqué à son devoir de réserve.
- Sociologue et politologue, ses principaux thèmes de recherche et de réflexions sont les questions politiques dans le monde arabe, l’islam en France et en Europe et les problèmes relatifs aux discriminations dans les partis politiques français.