« L’état, premier actionnaire d’Orange, doit prendre ses responsabilités pour sauver 3 600 emplois. »


 

Lundi 19 septembre, lors de sa rencontre avec Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la Ruralité et élue de la commune de Saint-Orens, le président du Conseil départemental, Georges Méric, a fait part de son inquiétude sur le devenir de la société SCOPELEC, implantée en Haute-Garonne, qui est aujourd’hui menacée de liquidation judiciaire. Il lui a remis à cette occasion un courrier d’interpellation adressé au Président de la République Emmanuel Macron, à la Première ministre, Elisabeth Borne, ainsi qu’au ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire.

SCOPELEC, première société coopérative de France, spécialisée dans le déploiement des réseaux de télécommunications, emploie 3 600 personnes dont 500 en Occitanie. Elle est l’une des entreprises sous-traitantes du Conseil départemental dans le déploiement de la fibre optique sur le territoire.

« Aujourd’hui SCOPELEC voit son activité menacée du fait du non-respect par l’opérateur Orange de l’accord trouvé il y a quelques semaines dans le cadre de la procédure de sauvegarde de l’entreprise.

L’État, premier actionnaire d’Orange, doit assumer ses responsabilités et enjoindre l’opérateur à tenir son engagement avec SCOPELEC qui vise le maintien d’un volume d’affaires permettant de maintenir la société en activité », déclare Georges Méric.

Dans un contexte de crise économique et sociale grave, « je m’associe à l’inquiétude et à la colère légitime de l’ensemble des salariés de cette entreprise, dont l’emploi est mis en péril par le désengagement malheureux d’Orange.

La coopérative SCOPELEC est un acteur majeur haut-garonnais de l’Économie sociale et solidaire qui promeut un modèle alternatif de production des richesses au système économique néo-libéral. L’essor de cette société est devenu un exemple d’une autre économie possible », poursuit le président du Conseil départemental.

Alors qu’une audience au Tribunal de commerce est fixée le lundi 26 septembre prochain, « les élus départementaux sont particulièrement attentifs à la mobilisation de l’État pour permettre la reprise du dialogue entre SCOPELEC et l’opérateur Orange afin que des solutions satisfaisantes puissent être trouvées », conclut Georges Méric.