Toulouse et Montpellier passeront mardi 13 octobre en zone d’alerte maximale en raison de la dégradation des indicateurs liés à l’épidémie de Covid-19. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, s’oppose à la fermeture des bars tout en indiquant « ne pas avoir le choix ».


 

La liste des villes en zone d’alerte maximale va encore s’allonger. Toulouse et Montpellier passeront mardi 13 octobre en zone d’alerte maximale en raison de la dégradation des indicateurs liés à l’épidémie de Covid-19, rejoignant la plupart des grandes villes françaises, ont annoncé dimanche les préfectures concernées.

La zone d’alerte maximale est atteinte lorsque le taux d’incidence dans la population générale dépasse 250 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, quand il dépasse 100 chez les plus de 65 ans, et si le taux d’occupation des lits en service de réanimation par des patients Covid-19 atteint 30 % dans la région.

Elle suppose notamment la fermeture des bars et salles de sport, un protocole renforcé dans les restaurants ou encore des jauges réduites dans les amphithéâtres d’universités et dans les centres commerciaux.

Dans l’Hérault, sept communes attenantes à Montpellier sont également placées en zone d’alerte maximale (Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Clément-de-Rivière, Teyran, Palavas-les-Flots, Saint-Aunès, Mauguio et Montarnaud).

 

Le maire de Toulouse s’oppose à la fermeture des bars tout en indiquant « ne pas avoir le choix ».

 

« Il y a des mesures que je n’approuve pas, c’est la fermeture totale des bars », a déclaré dimanche 11 octobre sur franceinfo le maire (LR) de Toulouse Jean-Luc Moudenc, dont la ville, comme Montpellier, va basculer à partir de mardi 13 octobre à minuit en zone d’alerte maximale au coronavirus.

« Je considère que c’était un lieu de propagation extrêmement minoritaire du virus, insiste l’élu, et que c’est essentiellement la sphère privée qui est aujourd’hui le théâtre de propagation, et que c’est la responsabilité individuelle, l’attitude de chacun, qui compte davantage que de brimer une économie qui est déjà mal en point », a estimé le maire. Jean-Luc Moudenc dit « ne pas avoir le choix » pour la mise en place des mesures, qui seront détaillées ce lundi. « La situation s’est dégradée et nous sommes dans cette situation où on n’a pas pu l’éviter », a par ailleurs regretté le maire de Toulouse.