Occitanie

Regroupés au sein du collectif Toutes nos énergies Occitanie les opposants à l’éolien qui proposent un plan de transition énergétique alternatif au plan de la Région, adressent un droit de réponse à Agnès Langevine, 3e vice-présidente chargée de la transition écologique et énergétique au Conseil régional suite à son intervention sur France Bleu Toulouse.

 

Bonjour,

 

lors d’une interview sur France Bleu Toulouse, Agnès Langevine, vice présidente à la Région Occitanie, a laissé entendre que les associations de protection de l’environnement et du patrimoine qui se battent contre l’invasion dans notre région, de parcs d’éoliennes industrielles, seraient infiltrées et/ou soutenues par le Rassemblement national.

Longtemps Agnès Langevine nous conta la fable, répétée à l’envi, qui voulait que les adversaires du développement anarchique de l’éolien industriel soient des pro-nucléaires.

Les éoliennes se multipliant sans qu’aucune centrale ne ferme, l’argument commençait à s’user.

Il fallait donc trouver une autre raison qui empêcherait tout dialogue avec ces adversaires du « progrès vert » : ce sont des militants d’extrême droite. Là aussi la ficelle est grosse mais au café du Commerce l’important n’est pas d’énoncer des vérités.

La pratique consistant à nier ses opposants, en les assignant à des places qui évitent un débat argument contre argument, est vieille comme tous les pouvoirs. Agnès Langevine en est familière qui avait qualifié d’irresponsables les élus de son département (les PO) qui avaient eu l’outrecuidance de voter à l’unanimité pour un moratoire sur l’éolien industriel.

Il n’en reste pas moins qu’Agnès Langevine a sur sa table un contre projet au scénario Repos de la Région, pour une transition écologique acceptée par les populations intitulé Reposta. Depuis des mois elle ne daigne même pas en discuter avec le collectif TNE-OE, auteur de Reposta, et qui contrairement à ses insinuations n’a aucun lien avec l’extrême droite, est a-partisan et œuvre pour l’intérêt général.

Jean Pougnet