Mutilations à Montpellier : la LDH révèle des images des tirs mais craint que d’autres soient détruites
La vidéo d’un témoin montre un envoi de grenade à tire tendu, conclu par de très graves blessures. La sauvegarde des images de vidéo-surveillance aurait une valeur capitale dans l’établissement de la vérité, malgré le refus de la Ville de Montpellier.
Montpellier. La vidéoprotection est-elle au service de la vérité ?
Le 10 décembre à 16h30, proche de la promenade du Peyrou, un citoyen observe un rassemblement d'étudiants dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites. Il est assis sur un muret, et il a vraisemblablement été victime d’un tir tendu de grenade lacrymogène au visage en provenance des forces de l’ordre, lui causant une fracture de l’os frontal. La ville de Montpellier refuse de fournir les images de vidéosurveillance et s'apprête à les détruire.