Avec Bruno Geslin aux 13 Vents, le corps d’un théâtre en marche
La pièce Sur le chemin des glaces, en création au Centre dramatique national de Montpellier, renouvelle la puissance de l’immense cinéaste Werner Herzog, à l’échelle de l’intimité d’un plateau ; l’action obstinée de la marche venant déchirer la conscience du lien au monde.
Action artistique In Situ à l’hôpital psychiatrique La Colombière
Deux artistes, Camille Lorin et Charly Totterwitz, sont restés quatre semaines au Club de l'hôpital La Colombière pour rencontrer, échanger, accompagner, découvrir et se questionner, avec pour visée la réalisation d’un film. Entretien autour de cette expérience in situ.
Nicolas Bouchaud installe son bivouac au Théâtre des 13 Vents
En ce début d'année, Nicolas Bouchaud et ses complices de création Eric Didry et Véronique Timsit s’installent aux Théâtre des 13 vents.
Bourrasques palestiniennes sur la Biennale en Méditerranée
Aperçus d’un week-end au Théâtre de Grammont. La deuxième édition de la Biennale des arts de la scène en Méditerranée est en train de s’y terminer. Elle a été violemment rattrapée par la brûlure de l’actualité en Israël et dans les territoires. Que peut l’art en terrifiantes circonstances ?
Aria da Capo, mis en scène par Séverine Chavrier
"Les Variations Goldberg s’ouvrent sur un aria da capo. Au-delà du clin d’œil, il y avait peut-être l’idée du début d’une boucle qui ne serait jamais bouclée, celle de l’adolescence."
« À la santé de toutes les putains du Danemark »
Ophélie prétendrait que c'est parce qu'elle est belle, riche et morte, que son image traverse l'histoire de l'art depuis plus de quatre siècles... Au Théâtre des 13 Vents à Montpellier, Nathalie Garraud réveille la belle endormie avec sa création Institut Ophélie.
Dieudonné Niangouna. L’acteur dans le contexte
La pièce De ce côté évoque la position de l'acteur exilé et au-delà, des acteurs confinés. Artiste associé au Théâtre des 13 vents, “Dido” l'a écrite durant le confinement, au cœur de cette crise inédite, dans un moment propice à trouver les mots sur un drame à la fois collectif et privé.
« La Beauté du geste » : quelle relation entre le théâtre et l’État ?
Les termes “beauté” et “geste” eux-mêmes prolongent une interrogation artistique qui traverse la nuit des temps. On pourra y voir ici la beauté de ne pas se rassurer en continuant à faire du théâtre inconsistant et à le livrer au hasard de la vie, ou à le façonner conformément aux attentes d’un public. La beauté d’une pièce dont le travail débute dans un pays en état d’urgence, la France de 2015. Mais quelle beauté ? Celle de « cette conscience qui fait de nous des lâches », fait dire Shakespeare par la bouche d’Hamlet. Celle d’une conscience de la nécessité, « d’un réexamen du rapport entre le théâtre et l’État dans un siècle détraqué », indiquent Olivier Saccomano et Nathalie Garraud. Un geste, quel geste dans ce grand sommeil ? Le coup de matraque d’un gardien de la paix, le retournement d’un enfant dans son lit qui perturbe la constante apparence des choses…