Le plan de paix à Gaza, un nouveau plan de partition ?
"Le paysage, à la fois militaire et politique, révèle jour après jour des fils entremêlés d’un plan caché qui semble dépasser le simple cessez-le-feu pour viser à redessiner la géographie même du conflit et les frontières de Gaza. Quelque chose se trame silencieusement sur le terrain, une opération de démarcation du territoire par des marques jaunes éclatantes, des lignes qui dessinent l’avenir de Gaza comme le chirurgien trace d’une main tremblante la cicatrice sur un corps blessé."
« La flottille a servi de catalyseur à la mobilisation internationale »
"On nous a mis dans une cage de triage, on était entre 150 et 200 personnes debout, c'est là que le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir est passé en disant : voilà comment on traite les tueurs d'enfants devant les caméras de la télévision israélienne."
Les enfants meurent sous les bombes et le silence du monde
". Il n’y a pas de temps pour comprendre, ni pour poser des questions – seulement des cris, de la panique, et de petits corps tremblants sous les couvertures.
Ce n’est pas un récit imaginaire, ni une scène dramatique tirée d’un film de guerre. C’est une réalité qui se répète chaque nuit, sous un silence mondial assourdissant. Et quiconque lit ces mots sans en ressentir le poids devrait se demander : combien d’enfants doivent encore crier pour que nous nous réveillions ?"
À Gaza la déshumanisation de l’aide alimentaire
"Au milieu de cette famine, l’occupation a mis en œuvre une démarche étrange et suspecte : l’établissement d’un nouveau centre dans la région de Netzarim au sud-centre de Gaza, sous prétexte de distribuer de l’aide. Mais ce centre n’est pas géré par des organisations internationales neutres, mais par des entreprises de sécurité américaines privées, lourdement armées."
Rien ne ressemble à la vie. Tout ressemble à la mort
Points de passage bloqués pour toute aide humanitaire depuis plus de 15 jours, rupture de la trêve par l’armée israélienne dans la nuit du 17 au 18 Mars, reprise des bombardements et des injonctions de déplacements, maintenant offensive terrestre dans le froid de l’hiver : les Gazaouis meurent.
Gaza continue de crier mais qui l’écoute, l’entend ?
Le cessez-le-feu n'a pas marqué la fin de la souffrance, mais plutôt le début d’un nouveau chapitre du désastre. Les check point sont tenus maintenant par des sociétés de sécurité privées américaines dont la seule mission semble être d’entraver la circulation et d’humilier les voyageurs.
Dans quel monde vivons-nous où la loi du plus fort piétine le droit ?
"Beaucoup de gens dans le monde ignorent l’ampleur de la souffrance que nous vivons. Le déplacement forcé ne signifie pas seulement quitter notre terre, mais aussi perdre notre identité palestinienne."
À Gaza, Israël pratique la politique du déplacement forcé
"Ce qui se déroule sous nos yeux n’est pas simplement une crise humanitaire passagère, mais bien une stratégie délibérée visant à modifier la démographie de la bande de Gaza en forçant ses habitants à partir."
Un accord pour Gaza, enfin, dans un ciel très sombre
Mercredi 15 Janvier un accord a été signé entre le Hamas et Israël. Accueilli à Gaza avec une joie teintée de peur, cet accord est vu avec calme et prudence d’autant que le matin même de son entrée en vigueur le dimanche 19 Janvier les bombardements et les massacres continuaient dans le Nord de Gaza. Un retour sur cette semaine chaotique et incertaine s’impose à partir de l’analyse de nos correspondants à Gaza.
Une histoire particulière dans l’enfer de Gaza
Dans l’enfer génocidaire que traverse la population de Gaza depuis maintenant plus de 15 mois toutes les parties de la population qui font société sont touchées à Gaza ; les pêcheurs en sont une. Dans cette article hebdomadaire il est question de l’actualité de la seule femme pêcheur.e à Gaza.


