Déconfinement – les Français malades de la peste
" Voilà où on en est, donc. Même plus coûteusement enduit de vernis pour faire avaler la pilule, le marche ou crève. D’un coup tranquillement passé dans la bouche de nos pitres de dirigeants à marche ET crève. Forcer les pauvres à aller bosser au prix de leur santé. COVID_19 chevillé à l’esprit, la peur au ventre de se faire infecter par/d’infecter la famille, les collègues, les inconnus, faut retourner au turbin. Reprendre comme avant. Reprendre pire qu’avant, le droit du travail en moins, au nom de le la sacrosainte économie."
Moi, je…
Je suis née avec des malformations de la colonne vertébrale, il y a 51 ans. Je suis ce qu'on appelle un miracle dans le langage vulgarisé. En médical, le liquide rachidien après examen n'est pas et ne sera pas interrompu. Cela veut dire "pas de paralysie(s)". Bref un vrai miracle, aucune de mes cervicales n'est pourtant terminée.
Karen, Professeure de SEGPA raconte
Karen, enseignante et mère confinée ... travaille en zone prioritaire REP+ dans l'Académie de Montpellier. Au collège Arthur Rimbaud, un établissement ou les cas difficiles sont fréquents, elle s'occupe essentiellement d'une classe de 5ème SEGPA. Depuis le début du confinement, elle fait face aux défis posés par les nécessités de la continuité pédagogique. Avec ses collègues, elle fait ce qu'elle peut, et ce n'est pas simple.
Un contrôle policier violent et inapproprié à l’encontre d’un bénévole de l’aide alimentaire
Le lundi 13 avril à 13h, devant l’entrée de la gare Saint Roch, un groupe de policiers procède à un contrôle d’attestations de circulation, dans le cadre du confinement, envers M.G.
Une lettre à adresser aux parlementaires pour s’opposer au traçage numérique
En ces temps de crise globale du capitalisme post-industriel il s’agit de garder les yeux bien ouverts, tant sur la répression intolérable dont sont victimes les peuples voisins et les minorités que sur la mutation progressive de notre société en proie à une surenchère sécuritaire et technologique.
Refusons que la protection de l’enfance soit sacrifiée dans la lutte contre la pandémie
Face au coronavirus, les services de protection de l’enfance, déjà mal en point, ne sont plus en mesure de remplir leur mission d'accompagnement. De...
Journal d’une prof confinée … #3 : Consignes pour consignés
Quelles que soient nos « recettes miracle », la boîte à outils virtuelle à notre disposition (remplie de tournevis, marteaux et autres quincailleries éducatives), l’écran n’est qu’un simulacre de contact humain.
Natalia, caissière dans une boutique bio regarde le monde #4
Hier nous avons causé un esclandre entre les voisins qui prétendent que nous ne respectons pas les règles du confinement en allant sur le toit. Comme si le virus se transmettait à dix mètres de distance, en survolant les balcons et les portes-fenêtres ouvertes au soleil.
Jane jeune travailleuse sociale nîmoise met des mots sur sa colère
Hé, je me disais, si tu as le temps, l’énergie et l’envie tu devrais écrire un article sur le travail social au temps du Corona, déjà parce que ça fait du bien d’écrire et qu’en plus personne ne prend trop la parole là-dessus. Et je pense que c’est aussi important d’entendre les acteurs sociaux en ce moment ! ». Je suis éducatrice spécialisée, j’ai vingt-cinq ans. Le tout premier jour de ma formation, quand on m’a demandé pourquoi ce métier, je me souviens avoir répondu quelque chose comme « parce que ça prend aux tripes ». Sur le coup, je ne savais pas exactement ce que cela allait signifier pour moi.