Les représentants des principales centrales syndicales françaises ont exprimé leur vive irritation à la suite des annonces budgétaires dévoilées récemment par le gouvernement. Dès l’annonce du projet budgétaire, l’idée d’une contre-offensive menée à plusieurs a émergé.

Si le patronat a pu sortir tout sourire de la conférence de presse donnée par le premier ministre pour présenter son plan de rigueur, pour les représentants des principales centrales syndicales l’heure est à la mobilisation.
Réunis en visioconférence, ils ont unanimement condamné des propositions qu’ils estiment contraires aux intérêts des travailleurs. Parmi les mesures contestées figurent notamment la suppression de jours fériés, une réforme de l’assurance chômage et la possibilité d’échanger une semaine de congés payés contre une compensation financière.
Les syndicats déplorent un manque de transparence dans la méthode employée par l’exécutif. Certains responsables affirment avoir été tenus dans l’ignorance de ces projets lors de récentes discussions avec les ministres concernés. Cette absence de concertation préalable a renforcé leur sentiment de défiance à l’égard des négociations à venir.
Face à cette situation, les organisations syndicales envisagent désormais une mobilisation coordonnée dès le mois de septembre. Les contours de cette action seront précisés lors de prochaines réunions, mais aucune des principales centrales ne semble exclure cette option.