Depuis lundi 7 septembre le fondateur de WikiLeaks comparaît devant la Cour criminelle centrale de Londres qui doit décider de son extradition vers les États-Unis où il risque 175 années de prison pour espionnage.
Les audiences doivent durer entre trois et quatre semaines. Le fondateur de WikiLeaks n’a qu’un accès restreint à son équipe juridique qu’il n’a pas vue depuis six mois et se plaint de ne pas disposer des documents et du matériel nécessaires pour préparer sa défense. « Je participe à cette procédure autant que si je regardais Wimbledon », avait-il affirmé lors d’une de ses rares déclarations lors des audiences du mois de février.
Hier, des représentants de l’association Reporters sans frontières se sont rendus au 10 Downing Street, siège du gouvernement britannique, pour y déposer une pétition, signée par plus de 80 000 personnes, demandant l’abandon des charges contre Julian Assange.
voir aussi : l’article de Médiapart