Les grévistes des sites de Port-Jérôme et Fos-sur-Mer d’ExxonMobil, ainsi que ceux du site normand de TotalEnergies, ont voté lundi en milieu de journée la reconduction du mouvement pour vingt-quatre heures. Ils réclament de plus fortes revalorisations salariales que celles déjà obtenues au niveau de leur branche professionnelle. Au total, entre la moitié et les deux tiers des capacités de raffinage françaises étaient donc toujours à l’arrêt lundi soir. Le mouvement touche également les dépôts de carburants de la Mède et de Donges chez TotalEnergies. Lundi, la même proportion de stations-service que dimanche manquait d’au moins un type de carburant. Les professionnels observent un phénomène d’emballement, la ruée des automobilistes à la pompe alimentant les ruptures de stocks des stations-service, notamment en région parisienne.
Les pénuries qui frappent les stations-service françaises ne rendent pas seulement difficile la vie des automobilistes. Elles sont aussi dangereuses sur le plan politique pour le gouvernement, souligne la presse étrangère.