Le 3 octobre dernier, la bibliothèque l’Alcazar était contrainte de fermer ses portes durant 3 semaines. 25 000 livres y étaient traités sous tentes chauffantes, 20 000 ont du être retournés par les lecteurs. Passés au crible, plusieurs présentaient des traces de punaises de lits.

Car ces insectes sont devenus le fléau dans la Cité phocéenne depuis de nombreux mois déjà, aux quatre coins de la ville.

Ecoles, services d’hôpitaux, résidences étudiantes, prison des Baumettes et nombreux logements sont concernés. Partout les insectes sévissent.

A l’Alcazar, malgré la fermeture, les chiens détecteurs doivent à nouveau vérifier le 15 novembre prochain, la réelle éradication dans les salles.

17 associations, syndicats et collectifs citoyens, réunis en un « Intercollectifs » en appellent aujourd’hui à l’Agence Régionale de Santé. Une mobilisation y est prévue ce lundi 5 novembre pour dénoncer un problème sanitaire public à prendre d’urgence en considération par l’Agence régionale de la Santé.

Mais dans ce cadre, l’ARS exige plusieurs critères précis, comme la transmission de maladie par les punaises de lit.

Déterminé, l’inter-collectifs argumente par les résultats d’une recherche marseillaise, selon laquelle 90% des punaises de lit transmettent une bactérie susceptible de « provoquer des difficultés cardiaques « .