Journaliste et militant des droits humains marocain, Omar Radi a été placé en détention jeudi 26 décembre pour avoir publié un tweet dénonçant une décision de justice contre des membres du Hirak, mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017.
« Lahcen Talfi, juge de la cour d’appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant ‘avoir exécuté des ordres’. Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité ! », avait-il écrit dans son tweet.
Au Maroc, un nouveau Code de la presse ne prévoyant plus de peines de prison est entré en vigueur en 2016, mais les journalistes continuent d’être poursuivis selon le Code pénal, ce qui n’est pas sans inquiéter les ONG internationales.