Après la nomination de Michel Barnier le 5 septembre au poste de Premier ministre, LFI et une partie du Nouveau Front populaire (NFP) invite les citoyen.ne.s à se mobiliser massivement pour défendre la souveraineté populaire et le choix issu des urnes.
Les rassemblements visent à dénoncer ce que le NFP qualifie de « coup de force » d’Emmanuel Macron, qui a nommé Michel Barnier, Républicain et ancien commissaire européen, comme Premier ministre. Les manifestant.e.s sont invité.e.s à se rassembler dans plus de 150 lieux à travers la France, notamment à Paris où un grand rassemblement est prévu à 14h place de la Bastille. Fabien Roussel, patron du Parti communiste, et Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, rejoindront également les manifestations, respectivement à Paris et Lille. Le parti socialiste n’a pas relayé l’appel à manifester, même si certaines de ses fédérations locales y participeront.
Avant la nomination de Michel Barnier, les autorités anticipaient une faible mobilisation, avec environ 15 000 personnes attendues au total, dont 2 000 à Paris. Cependant, ces chiffres ont été révisés à la hausse, avec plus de 30 000 manifestants prévus, dont 4 à 8 000 personnes dans la capitale, selon des sources policières. La CGT a annoncé qu’elle ne prendrait pas part à cette manifestation, bien qu’elle reconnaisse que l’initiative pourrait « permettre au monde du travail de se mobiliser dans un cadre citoyen pour dénoncer le coup de force » du président. Le syndicat a préféré programmer sa rentrée le 1er octobre. Date de la rentrée sociale pour défendre les retraites, les salaires, l’emploi et les services publics.
Les rendez-vous du samedi 7 septembre en Occitanie :
- Montpellier, 18h, Préfecture de Montpellier.
- Béziers, 11h, Devant la Sous-Préfecture.
- Alès, 11h, Devant la Sous-Préfecture.
- Montauban, 9h30, Place Lalaque.
- Nîmes, 12h, Devant la Préfecture.