Dans un communiqué commun, l’union départementale CGT de l’Hérault et le SNJ CGT s’alarment d’une « montée en puissance des atteintes aux libertés et au droit syndical alors que la crise sociale s’amplifie » et constatent que « partout en France, des militant-es de la CGT sont conduit-es devant les tribunaux pour avoir voulu exercer leur mandat de représentant-es des salarié-es« . Dans l’Hérault, ils relèvent de nombreuses contraintes « pour débattre avec les salarié-es ou simplement pouvoir se réunir« , un constat qui les a amené à écrire au Préfet pour alerter sur la situation.
Les droits de la presse sont également mis à mal, puisque suite à la diffusion d’un sujet sur la gestion de la crise du Covid-19 dans les Ehpad, diffusée le 20 novembre sur France 3, le groupe Korian a saisi la justice pour diffamation contre les auteurs de l’émission « Pièces à conviction ». Le délégué syndical central Korian et Secrétaire général de l’Union Locale du Plessis est également poursuivi en justice pour avoir dénoncé les problèmes rencontrés dans les Ehpad Korian au début de la crise sanitaire.
La CGT de l’Hérault et le SNJ-CGT organisent donc une conférence de presse en forme de mobilisation devant la maison de retraite Korian à la Pompignane jeudi 11 mars à 11h30.
Dans le même temps, le texte sur la proposition de loi « sécurité globale » est arrivé en commission des lois au Sénat. Les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars. « Fer de lance de la Coordination nationale #StoploiSécuritéglobale, le SNJ-CGT appelle à se mobiliser partout en France du 13 au 20 mars pour mettre en échec ce texte et la logique liberticide qui l’accompagne » poursuit le communiqué.
À Montpellier, le SNJ-CGT et la CGT 34, aux côtés du collectif Danger Loi Sécurité Globale appellent à se mobiliser samedi 13 mars à 11h pour le retrait de la Loi sécurité globale, devant l’ancienne maison des syndicats, face à l’Hôtel de la Métropole.